En plaine comme en montagne, les hélicoptères bleus de la Gendarmerie sont une évidence aujourd’hui. Il n’en a évidemment pas toujours été de même. Quand les voilures tournantes ont fait leur apparition, sur le terrain, les gendarmes ont rapidement entrevu l’utilité de ces nouvelles machines volantes. Leur hiérarchie en revanche, n’en a pas vu l’intérêt. Le colonel Marcel Piqueton, sous-directeur de la Gendarmerie, et le chef d’escadron Jean-Barthélémy Fouché, ont du faire preuve d’une détermination sans limite, et surtout de beaucoup d’imagination, voire de ruse, pour arriver à convaincre leurs chefs. Cela va leur prendre de nombreuses années. Ils seront aidés par les événements.
A l’été 1952, les deux hommes vont saisir l’opportunité des départs en vacances pour démontrer l’intérêt de l’hélicoptère. Ils louent un Hiller 360 civil et dans la foulée, quelques mois plus tard, ils lancent le recrutement de deux pilotes et deux mécanos d’hélicoptère. Mais avant que les équipages puissent intervenir sur le sol métropolitain, ils vont devoir aller faire leurs preuves et s’aguerrir… à Diên Biên Phu et en Algérie.
Roger Drouin, un ancien des Forces aériennes de la Gendarmerie (FAG) raconte cette « préhistoire » des hélicoptères bleus dans le premier tome d’une série (en quatre tomes) qu’il consacre aux FAG. Si ce récit passionnant met en lumière la clairvoyance de militaires, il constitue aussi un témoignage à charge contre un Etat-Major, une fois de plus prisonnier d’une doctrine. G.R.
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Le combat des gendarmes pour gagner leurs ailes
Bonjour à tous. "L'avion c'est bien comme sport mais ne vaut rien pour l'armée"-"A l'impossible nul n'est tenu"-"Impossible n'est pas Français".......
Bref,à mon humble connaissance,depuis Mr Paul Cornu il a fallu une cinquantaine d'années pour comprendre son utilisation et apprécier cet engin.....
Bravo à ces messieurs de leur "forte tête"!!!
Bonne fin d'année 2014 et en avant pour 2015.
Sincères amitiés à tous.