Le choix du prix le plus convoité, parmi ceux décernés par l’ACF à l’automne, n’est pas allé à une œuvre purement littéraire. Ce n’est pas la seule surprise du palmarès du cru 2023 et ce n’est pas faute de prétendants.
Comme chaque année, l’ACF a récompensé une poignée d’ouvrages publiés en 2022. 132 publications ont été recensées entre le 1er janvier et le 31 décembre. 65 ont été retenus après une première évaluation et ensuite 20 ont intégré la sélection finale.
Ces chiffres sont stables par rapport à l’année précédente. L’ACF a communiqué la liste des ouvrages ayant fait l’objet d’une sélection : La liste des ouvrages concernés sur le site de l’ACF
Trois diplômes ont été décernés aux livres suivants :
Lapin, « Avions – Carnet d’un peintre de l’air et de l’espace », éditions Privat.
Olivier Leroy, « La lévitation – Contribution historique et critique à l‘étude du merveilleux », Édition Jérôme Million. Cette réédition d’un ouvrage de 1928 est assez original puisqu’il évoque les vols d’avant l’aviation, c’est à dire le recensement des expériences vécues par les « mystiques ». Ouvrage à la marge de l’aéronautique, il a été âprement défendu au sein du jury, justement pour cette originalité.
Franck Lehot, Jean-François Clervoy, « Entretien avec un astronaute », De Boeck Supérieur. un jeu de questions-réponses qui couvre tout le spectre de la vie d’un astronaute
Le Prix Malfanti a été attribué à : Roger Gaborieau, « Du dessin aux nuages. Philippe Charbonneaux », Bleu Ciel Éditions.
Le Prix Charles Dollfus revient à : Collectif, « Nouvelle histoire de l’Armée de l’Air et de l’Espace », éditions Pierre de Taillac / CESA.
Le Prix de l’Aéro Club de France vient récompenser : Georges Villa, retranscrit par Christian Wagner, « Au-dessus de la tranchée – Carnets de guerre d’un chef d’escadrille – Georges Villa raconte et dessine sa guerre », Edhisto éditions. Georges Villa fut ensuite le premier des Peintres de l’Air et ses carnets racontent l’histoire d’un officier « Lambda » au cours de la Grande Guerre avec ses frustrations, ses peines et ses joies.
Et finalement, c’est Jean-Loup Notteghem, Patrice Notteghem et Philippe Dubois, pour « L’Évangile selon Saint-Yan », en auto-édition, qui on été récompensés par Le Grand Prix Littéraire de l’Aéro Club de France. Un choix qui pourrait surprendre, l’ouvrage n’étaient pas une œuvre littéraire au sens strict du terme mais visiblement l’équilibre d’une histoire passionnante, de documents inédits et d’une rédaction sans fausse note a su séduire le jury.
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A lire et vous serez converti! Cet ouvrage est à conserver comme un livre saint, il exprime la perspicacité de Louis NOTTEGHEM qui avec son équipe (ses apôtres), a décrit à la fois la méthode de pilotage et le profil de celui qui la reçoit.La force de caractère de Louis Notteghem a permis de construire et d'imposer un centre de formation dans des conditions particulièrement rudes, un vrai missionnaire.Merci à ses fils et neveu de laisser une trace passionnante qui fait de St Yan et son créateur des immortels.