Le vent des cimes souffle sur l’épopée andine de l’Aéropostale

C’est une histoire d’amour émouvante

L’histoire…

«À la veille de son mariage, Rachel Wiezman est sans nouvelles de son fiancé Jack qui s’est envolé de Santiago malgré le mauvais temps. Jack Rouault, pionnier de l’Aéropostale, a déjà fait ce trajet des dizaines de fois et ce n’est pas un coup de vent qui va l’empêcher d’être à l’heure à l’église ! Mais au cœur des Andes, c’est une véritable tempête qui se déchaîne et l’avion, pris dans la tourmente, se crashe. Blessé et transi de froid, Jack tente désespérément de se sortir de cet enfer blanc, tandis que Rachel, ne supportant plus cette insoutenable attente, s’envole à son secours. Pour imaginer cette histoire, Christian Perrissin s’est inspiré de la terrible expérience du pilote Henri Guillaumet qui s’écrasa dans les Andes en 1930 et fut secouru par son ami Saint-Exupéry. Éric Buche est une révélation dans le registre adulte : son dessin souple parvient à adoucir le drame de cette belle histoire d’amour… Un amour à déplacer les montagnes…
» entre un pilote de l’Aéropostale qui pourrait s’appeler Henri Guillaumet, et Rachel, une aviatrice qui se produit en meetings aériens aux commandes d’un Morane-Saulnier MS230 rouge, blanc et noir qui rappelle évidemment celui de Michel Détroyat. Ce récit de Christian Perrissin s’inspire librement d’un des épisodes les plus héroïques de la grande épopée. Il est mis en image par Eric Buche, dans un style rétro, en 181 planches. Le dénouement est cruel. « Le vent des cimes » est aussi un très bel album de bande dessinée dans un format inhabituel (20 x 26,5 cm). C’est une nouvelle confirmation que l’aventure de l’Aéropostale demeure une source d’inspiration inépuisable pour les auteurs en tout genre. G.R.