Le vol MH370 n’a pas disparu. © Les arènes
C’est la conviction de Florence de Changy. Cette journaliste a enquêté sur la disparition mystérieuse du 777 de Malaysia Airlines, avec ses 239 passagers, le 8 mars 2014. Son enquête est un modèle du genre.
Florence de Changy ne laisse rien au hasard. Elle recoupe chaque information qui lui parvient, elle vérifie chaque indice qu’elle découvre. Elle a parcouru des milliers de kilomètres pour rencontrer des témoins, pour confondre les officiels et pour évaluer sur place une affirmation. Son livre est le récit minutieux de son enquête.
Florence de Changy n’est évidemment pas en mesure d’expliquer ce qui s’est passé. En conclusion de son livre, elle propose des hypothèses. Mais l’essentiel est ailleurs, dans les révélations...
8 commentaires
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Le vol MH 370 n’a pas disparu
Elégant et courageux travail de vrais journaliste : lucide énonciations des faits, des hypothèses, des magouilles, des zone (très) sombres zones d’ombres et, en sorte de note de bas de page , la vérités sur la honteuse et meurtrière collusion NTSB/Boeing et BEA /Airbus. Chapeau bas.
« … je n ‘imaginais pas, en décidant d’observer a titre comparatif quelques cas de crash célèbres, ouvrir une telle boite de pandore…. Découvrir une telle hypocrisie des avionneurs et des Etats. Je ne soupçonnais pas l’ampleur des moyens déployés dans certains cas pour étouffer la cause réelle mais inavouable d ‘un crash d ‘avion. »
— Florence de Changy
Le vol MH 370 n’a pas disparu
Dans la série je ne sais pas alors j’imagine, si ça vous amuse :
Un pilote veut disparaitre sans laisser de trace. Un pilote sans aucun états d’âme, poussé par une forte motivation..
Peu après le décollage, il élimine son collègue et devient maitre de son avion. C’est facile pour un homme déterminé, entre hache et moyens plus modernes, il a le choix.
Ceci fait, il met le cap vers un point de rendez-vous, quelque part au beau milieu de l’océan : rien de plus facile, il suffit d’insérer les coordonnées géographiques en page LEGS du FMS et le Pilote Automatique l’y conduira sans faillir. L’heure estimée d’arrivée est affichée, à la minute près.
Une fois établi au cap, le pilote met son masque à oxygène, dépressurise l’avion et grimpe, haut, très haut. Les masques vont tomber en cabine, les hôtesses et les stewards vont utiliser leurs bouteilles portatives.
Toute tentative de contact avec le cockpit étant vouée à l’échec, porte blindée oblige.
Leur autonomie les condamne à l’hypoxie, puis à une perte de conscience fatale.
Une fois assuré du dernier sommeil de toute les personnes à bord, le pilote redescend à une altitude normale, ferme les vannes et pressurise son avion pour enlever son masque et bader aux étoiles …
Le pilote a du temps, plusieurs heures, pour aller se préparer un café, un petit repas.
Il sort du cockpit tout ce qui pourrait s’en échapper et flotter, entassant papiers et sacoches en cabine. Il ne doit rien rester dans le cockpit dont il referme et verrouille la porte. Définitivement.
A l’approche de son point de rendez-vous, il enfile une tenue de survie puis il prépare l’avion pour la descente, vérifie les vents, anticipe sur le cap à prendre pour s’assurer d’un amerrissage parallèle aux vagues.
A basse altitude, il met les PACKs de pressurisation sur OFF pour dépressuriser l’avion et ferme les deux OUTFLOWs Valves. Pour réussir son sale coup, il faut que l’avion flotte.
Il repère le signal sur la mer, s’en approche, gérant altitude, cap et vitesse à travers les modes automatiques : un jeu d’enfant.
A 1500 pieds, il décélère, sortant les volets en séquences. Il a éliminé le klaxon du train d’atterrissage qui restera rentré. Un circuit l’amène au bon cap, par vent de travers, vers le point de rendez-vous qu’il laisse un peu de côté, sous le vent.
Le pilote verrouille son harnais, qu’il a serré au plus près.
Une fois établi en finale, il affiche zéro au sélecteur d’altitude.
Dès que, sur son ND, l’écran de navigation, il voit le point à bonne distance, il met son avion en descente, en mode FPA ou V/S, selon son goût. Il suffit d’amener le point d’aboutissement juste à côté du point de rendez-vous et de suivre les ordres du FD, le directeur de vol.
Une fois établi sur le plan, les volets à 30 comme le préconise la check-list « Ditching » il stabilise à la vitesse minimale d’approche, il déconnecte le pilote automatique et les manettes de gaz et termine l’approche, sa dernière approche, à la main.
Les doigts tournent la molette des caps de quelques degrés pour s’approcher au plus près du bateau dont le phare clignote sur la mer.
La radio-sonde égrène les hauteurs …
« One hundred ! »
« Fifty ! »
« Fourty ! »
« Thirty » il commence à réduire doucement les gaz …
« Twenty ! » sa main tire doucement le manche vers l’arrière …
« Ten ! » des gerbes d’eau salée cinglent le pare-brise …
« Five ! » … laisser l’avion descendre tout doucement.
Impact !… dans une immense gerbe d’eau. Un choc violent. L’avion immobilisé en quelques courtes secondes et tanguant doucement sur la mer.
Le canot approche, le moteur rugissant par instants pour venir s’adosser adroitement contre le fuselage, juste sous les vitres du cockpit.
Vite, ouvrir la vitre latérale, sortir la corde d’évacuation.
Dehors des silhouettes sombres, luisantes, s’activent, font ce qu’elles ont à faire. Les minutes s’écoulent …
Voilà enfin le signal !
D’un doigt qui ne tremble pas le pilote ouvre les Outflow Valves puis coupe toute alimentation électrique. Il lui reste à se contorsionner pour se positionner assis sur la fenêtre, le buste à l’extérieur, le dos à la mer. Il attend, cramponné à la corde que le canot se positionne sous lui. Un dernier regard sur le cockpit où git son collègue et en quelques mouvements il embarque dans le canot qui s’éloigne pour rejoindre très vite le bateau.
Par les Outflow Valves l’eau pénètre dans l’avion qui s’enfonce lentement, très lentement …
Toutes portes fermées, le Boeing d’où rien ne peut s’échapper coule à regret et sombre, disparaissant enfin de la vue du bateau qui s’éloigne, son forfait accompli.
Le crime parfait, qui ne laisse aucune trace.
Sauf un flaperon qu’un bout de bois flottant positionné par un hasard malicieux a arraché, seul témoin de tant de mystère, et pour rappeler au monde qu’il y a deux an, un avion a disparu, corps et bien. Enfin, presque …
Le vol MH 370 n’a pas disparu
Quelle vague subite de publications sensationnalistes au moment même où on décide d’abandonner les recherches… et surtout pour ne rien dire puisqu’aucune hypothèse n’est en mesure d’être validée.
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Du papier à vendre pour l’été.
Le vol MH 370 n’a pas disparu
Même si je n’apprécie pas le titre racoleur , J’ai très envie de lire se livre! S’il ne donne pas d’explications , il permettra certainement de mieux comprendre les véritables enjeux des compagnies, des constructeurs et des états a la suite d’un crach …
Le vol MH 370 n’a pas disparu
Pourquoi sortir un livre qui ne donne aucune conclusion mais que des hypothèses ?
A noter que des morceaux de l’appareil ont bien été retrouvé sur les côtés africaines et Île de la Réunion, que les boîtes noires n’ont pas été retrouvé et qu’aucun effet personnel, ni même un seul passager n’a été retrouvé.
Si c’était une catastrophe aérienne militaire, oui il y aurait une (possible) réelle omerta, mais là, c’est du civil, dans laquelle bon nombre de pays étrangers ont participé pour tenter de retrouver ou d’apporter une réponse … pour ne rien donner.
Moralité, je n’achèterai pas un bouquin qui ne n’apporte rien, hormis 20€ dans les poches de l’éditeur et la journaliste (au passage : Y a-t’il déjà eu des précédents à une telle disparition ? Y a-t’il une analyse des méthodes et investigation mises en œuvre avec les finances dépensées ? Y-a t’il une analyse des relations entre la compagnie aérienne, le « paysage » politique, culturel et le climat religieux en tenant des conflits actuels ? …).
Si jamais un jour, des preuves matérielles surviennent, oui, il sera possible d’apporter une réelle réponse à toute cette histoire.
Le vol MH 370 n’a pas disparu
Il me semble que la plus importante disparition précédente (en terme de taille) était ce 707 cargo de Varig qui avait disparu au-dessus du Pacifique fin des années 70. Le commandant était d’ailleurs celui aux commandes du vol qui avait du se poser en catastrophe près d’Orly quelques années auparavant et dont seul un passager avait survécu. Aucune pièce, ni la moindre trace de l’appareil ne furent jamais retrouvées.
Le vol MH 370 n’a pas disparu
Un avion qui décolle avec des centaines de personnes à bord et dont on n’a plus de nouvelles deux ans plus tard, qu’a-t-il fait d’autre sinon disparaître ? En adoptant ce titre et en ne fournissant pas de réponses aux questions posées (et pour cause !), l’auteur utilise le même procédé que ce journalisme avide de sensationnalisme que vous déplorez dans votre article.
Le vol MH 370 n’a pas disparu
Une hypothèse peut être une intervention délibérée pour dérouter cet avion qui a effectué des manoeuvres pour le moins étranges avant de disparaitre des écrans radar, ce qui ne signifie pas obligatoirement crash mais vol sous la couverture radar….pour une destination éventuelle secrète.
C’est vrai que cela fait un peu roman série noir, mais plausible.
il est étrange tout de même de ne pas avoir retrouvé de débris significatifs avec tous les moyens mis en peu de.
Et les passagers direz vous?
Nous raisonnons avec notre culture du respect de la vie et du coup, ce n’ est pas envisageable.
L’actualité nous démontre tous les jours que d’ autres cultures, d’ autres causes n’ ont pas nos scrupules intellectuels….
aussi: why not?