À deux battements d’aile de la Place Centrale, Toulouse Aerospace accueille un site culturel inédit : la Piste des Géants. Entre passé, présent et avenir, ce nouvel espace raconte l’épopée du berceau de l’aéronautique toulousaine. C’est au cœur de ce site que va être inauguré le lieu de mémoire, « L’envol des Pionniers ».
Nul n’ignore que c’est à Toulouse, sur l’aérodrome de Montaudran que la formidable épopée de la Ligne a vu le jour. C’est en mémoire de cette naissance de l’aviation civile dont Pierre Georges Latécoère, au lendemain de la 1ère Guerre Mondiale fut le géniteur en créant les Lignes Aériennes portant son nom, devenues successivement Compagnie Générale d’Entreprises Aéronautiques (1921 – 1927), compagnie Générale Aéropostale en 1927 et enfin la compagnie nationale Air France en 1933, qu’un musée interactif vient de voir le jour. Son inauguration est prévue le 20 décembre 2018.
Faire découvrir ou mieux connaître cette page d’histoire toulousaine est un projet initié par Toulouse Métropole en partenariat avec des associations locales, les familles des aviateurs, pionniers de la Ligne dans laquelle La Fondation Latécoère et la Succession Antoine de Saint Exupéry-d’Agay ont une place prépondérante. Cette inauguration marque également le centenaire du premier vol du pilote René Comemont, effectué le 25 décembre 1918 avec Pierre Latécoère à bord, depuis la piste de Montaudran pour rallier Barcelone.
Extraordinaire aventure humaine, la mythique ligne aérienne de transport de courrier a, en 15 années relié Toulouse à Santiago du Chili et nul ne peut nier que cette aviation postale doit beaucoup au courage de ses premiers pilotes, défricheurs de nouveaux horizons, aujourd’hui considérés comme des héros. Ce quotidien, vécu par ces pionniers tels Marcel Bouilloux-Lafond ou Didier Daurat et marqué des exploits d’Henri Guillaumet, Jean Mermoz, Marcel Reine, Henri Rozès, Antoine de Saint Exupéry et tant d’autres moins connus mais tout aussi courageux, nous sont rapportés par le père du Petit Prince dans ses romans Vol de nuit et Terre des Hommes.
Ce musée qui ouvrira ses portes au public le week-end du 22/23 décembre, a permis de redonner jeunesse à plusieurs édifices historiques jusqu’ici abandonnés aux caprices du temps. Ph. C
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J'habite à Ramonville Saint Agne situé juste entre Montaudran et le château de Pierre Georges Latécoète. Je suis catastrophé par ce qui a été fait de la piste d'origine de l'Aèropostale. On ne va pas me dire que l'Etat Français n'avait pas les moyens de préserver ce site historique de l'aviation. Au lieu de cela, il a été bradé aux promoteurs immobilers.
Toulouse, capitale de l'aéronautique ????? plutôt des faiseurs de fric
Il faudrait aussi sauver l’atelier de maintenance des moteurs des avions de la ligne a Saint Eloi en plein centre ville de Toulouse. Ce fut aussi le premier bureau d’Emile Dewoitine, qui produisit les chasseurs célèbres ayant battu des records du monde de vitesse avant guerre. Les chasseurs etaient finalisés dans la rue devant l’atelier et s’envolaient directement a partir du champ d’aviation en face.
Aujourdh’ui cet atelier est farouchement défendu par un Pizzaiolo qui le possède. Vinci lui en a offert 1 Million d’Euros pour le détruire et construire un immeuble a la place. Tant vivant, il ne le vendra pas. La municipalité ne s’en occupe pas. Dommage d’autant qu’une association a reconstruit un chasseur D521, a l'identique sauf erreur de ma part a Toulouse et il vole deja.
Ce serait sympa d’en parler aussi.
Ce serait effectivement une excellente idée, comme toutes celles qui visent à préserver ou sauver le patrimoine aéronautique de notre pays, qui fut longtemps précurseur. la France regorge d'endroits tels que celui que vous citez, qui furent à l'origine de bien des aventures industrielles, d'exploits de pionniers (Port Aviation, Bagatelle, Meudon...) les exemples fourmillent... Tous ces lieux n'ont pas eu la chance d'avoir des équipes qui se sont chargées de les mettre en valeur, tel que Toulouse Métropole le fait aujourd'hui en inaugurant le nouveau site de Montaudran, témoin historique des exploits des pionniers de la Ligne qui a été miraculeusement réhabilité. Par contre l'association dont vous parlez, Réplic'air qui oeuvre désormais depuis 2016 sur l'aérodrome de Graulhet, n'a pas reconstruit un D521 mais un D551 . L'avion, conçu comme le chasseur Français le plus abouti en 1940 pour remplacer le D 520 est arrivé trop tard alors que l'armistice était signée. Le prototype de l'époque n'a jamais volé... Un nouvel avion a été reconstruit par Réplic'Air à partir des plans de l'usine Dewoitine.. Il est en cours d'assemblage... suite en 2019. Merci pour votre contribution. Ph. Chetail - Aérobuzz.fr