Max Armanet a choisi de rendre justice à l’Escadrille française de chasse n°1 (AFC1) qui a combattu aux côtés de la Royal Air Force dans le désert africain, entre fin 1940 et l’été 1941. Un travail de mémoire salutaire.
L’Escadrille française de chasse n°1 n’a pas l’aura du Normandie-Niemen et pourtant, des aviateurs français ont fait honneur à la France Libre. Pour l’actuel chef d’état-major de l’Armée de l’air, le général Philippe Lavigne, « elle constitue véritablement le creuset des unités FAFL (Forces aériennes françaises libres) qui vont lui succéder après sa dissolution à l’été 1941 ». En huit mois de guerre, elle a inscrit à son actif 17 victoires en 165 missions. « L’EFC1 peut ainsi être assimilée à la première pierre de l’armée de l’air d’aujourd’hui, même si cette période de l’histoire reste souvent méconnue ». Dès lors, Max Armanet fait œuvre de réhabilitation.
Dès juin 1940, six pilotes français décident de rejoindre le général de Gaulle. Aux côtés du Squadron 73 de la Royal Air Force, aux commandes de leurs chasseurs Hurricane, ils font face à la Luftwaffe et à la Regia Aeronautica dans la guerre du désert. Ils sont les seuls français dans la citadelle assiégée de Tobrouk. Condamnés à mort par Vichy, ils sont faits compagnons de la Libration, par le général de Gaulle, le 21 juin 1941.
« En août 1941, cette escadrille du désert est dissoute et son histoire se perd dans les sables de l’Egypte », écrit Max Armanet. « Ses aviateurs qui auront connu ensemble la soif, la mort, la victoire se dispersent vers d’autres champs de bataille, vers d’autres cieux ».
« Les ailes de la Liberté » est le récit de cette épopée de huit mois. L’ouvrage rassemble une masse de documents passionnants remarquablement mis en page par les éditions Pierre de Taillac. La pièce maîtresse du livre est la reproduction du journal de marche de l’escadrille commencé par son chef James Denis, le 26 avril 2941, alors que l’EFC1, à la suite du Squadron 73, vient de quitter Tobrouk. « Dans un préambule manuscrit, il résume ces deux semaines de combats livrés dans le port de Cyrénaïques. Deux semaines décisives qui donnèrent le temps à l’armée britannique de se ressaisir et de fermer les portes de l’Égypte à Rommel », écrit Max Armanet. « Le journal est poursuivi par son adjoint, Albert Littof qui illustre page après page la vie du désert. » Ce document exclusif a été conservé précieusement par l’ordre de la Libération. « Il est ici pour la première fois reproduit ». Il est saisissant. G.R.
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