Les mirages 2000 de Tanguy et Laverdure en action… © Buendia-Zumbiehl-Philippe /Dargaud
Suite et fin d’un retour aux Cigognes particulièrement mouvementé par Tanguy et Laverdure.
Dans le précédente épisode, Tanguy avait été contraint d’abattre en vol un de ses coéquipiers au moment où il ouvrait le feu sur une autoroute bondée. Dans ce nouvel épisode, ce sont plusieurs pilotes qui disjonctent. L’ennemi est plus fort. Dans cette aventure en deux parties, le duo de scénaristes Buendia et Zumbiehl joue avec les technologiques des guerres du futur. Les chevaliers du ciel ont résolument basculé dans une nouvelle ère. Pour preuve, cette aventure se termine dans le...
4 commentaires
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Alors, pour remettre les choses au clair :
– Tout d’abord, Merci Gil pour cette brève.
– Ensuite, pour répondre aux commentaires, l’objectif n’est pas de montrer que les pilotes sont « fragiles ». Si, en toute dernière page (soit 1/46e de l’album, ou plutôt 1/92e de l’histoire), Tanguy va voir le psy, c’est qu’il a vécu des évènements tout à fait traumatiques qui le justifient. Bien sûr, il faut faire l’effort de lire ces albums pour le comprendre.
– Pour rappel, mon co-scénariste, Fred Zumbiehl est un ancien pilote de chasse qui, je pense, connait pas mal le milieu. D’ailleurs, dans ceux que nous croisons régulièrement, aucun pilote ne nous a fait ce type de remarque…
– Enfin, avec toute l’admiration que j’ai pour les pilotes en général et ceux de la chasse en particulier, je ne crois pas qu’ils soient des blocs de béton. Ce sont des êtres humains, certes aguerris et endurcis par la formation et l’expérience, mais qui, en plus de leurs nombreuses et souvent exceptionnelles qualités, peuvent aussi avoir quelques moments de faiblesse. C’est cette matière humaine que nous, scénaristes, devons aussi traiter afin de rendre les histoires dramaturgiquement intéressantes. Le temps des héros absolument infaillibles est révolu. En effet, autres temps, autres mœurs.
C’est dans l’air du temps – les séries télé comme les films, nous montrent continuellement des agents secrets, des policiers, des sous-mariniers, des chirurgiens, qui tous disjonctent voire trahissent – alors pourquoi pas aussi des pilotes de chasse ?
C’est faire bien peu de cas de ce que sont vraiment ces personnages et leur environnement … mais pourquoi finalement perdre son temps à l’expliquer?
Il faut peut-être ça pour le public de maintenant, où on disjoncte et va « voir le psy » pour un oui ou pour un non. Pour se dire que ce sont hommes comme tout le monde? influence américaine ? je ne suis pas sûr de la pertinence du message….
Mais on disait déjà lors des premiers chevaliers du ciel (sur l’unique chaine de télévision d’alors que je regardais, avec le générique de Johnny Halliday..) que l’un des deux personnages n’aurait pas tenu quinze jours en escadron de chasse. Et on reconnaissait ensuite (déjà dans les années 70) que cette série n’avait pas fait venir que des bons profils – et « on » portait des étoiles, et pas quelques-unes.
Excellent ! J’aurais pas dit mieux … Autres temps autres mœurs … 👍☺️😅😈
Je cite : »cette série n’avait pas fait venir que des bons profils »
Oui et une dizaine d’années plus tard Top Gun (Très bon film) nous a fait arriver des boulets ossi .