Comme le rappel le Général Philippe Steininger, commandant des Forces aériennes stratégiques, « le 8 octobre 1964, un Mirage IV armé d’une bombe nucléaire AN11 et un avion ravitailleur se tenaient pour la première fois prêts à décoller sur ordre du résident de la république. La France devenait ce jour-là une puissance nucléaire à part entière et sa posture stratégique changeait de nature ». Cette « lourde responsabilité » de la mise en œuvre de la force de frappe est assumée depuis ce jour, par les Forces aériennes stratégiques qui ont fêté l’année dernière leurs cinquante ans d’existence et auxquelles, le photographe Alexandre Paringaux, consacre un album photo de 140 pages, avec le renfort de Frédéric Lert, pour les textes.
Ces deux spécialistes de l’Armée de l’air française font ainsi revivre un demi siècle de dissuasion nucléaire et présentent un état des lieux des FAS qui regroupent aujourd’hui 1.500 hommes et femmes. Le Mirage IV des débuts a été remplacé par le Mirage 2000N qui est aujourd’hui lui-même en fin de vie. La succession est d’ores et déjà prise par le Rafale en service au sein de l’escadron 1/91 Gascogne, basé à St Dizier. Avec le missile à tête nucléaire ASMP-A, le Rafale forme le nouveau duo des Forces aériennes stratégiques.
Les forces aériennes stratégiques : 50 ans d’alerte nucléaire
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Les FAS ou 50 ans d’alerte nucléaires
Ah, on aurait aimé une belle photo du Mirage IV sur la couv, tellement il était beau et en imposait, cet avion. Quoique la version de série, prévue par Dassault, devait être le IVB, homothétiquement plus grand, mais SNECMA n'avait certainement pas su faire de même pour les moteurs, et puis... les sous !