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Les folies de l’escadrille

Jean-Paul Salini, distingué par l'Académie de l'Air et de l'Espace. © JPO Editions

Jean-Paul Salini qui a quitté l’Armée de l’air en 1981, à l’âge de 51 ans, avec le grade de général de division raconte dans ce livre de souvenirs « l’armée de l’air de grand-papa ».

Il y a deux façons de lire le livre de Jean-Paul Salini. Soit en souriant à l’évocation des beuveries de ces pilotes qui consommaient plus que leurs avions, à la débrouillardise des mécanos ou encore à la perversité des instructeurs acariâtres. Vous survolerez ces faits d’armes en vous disant qu’ils savaient s’amuser à l’époque. Ou alors, à l’évocation de certains épisodes, vous pourrez aussi vous dire que l’Armée de l’air revient de loin…

Le récit de la participation de l’Armée de...

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7 commentaires

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  • Un général iconoclaste et peu conventionnel passe en revue tous les personnages farfelus qu’il a rencontrés au cours de sa carrière. Et il y en a ! Hors normes, hauts en couleurs, improbables. Ils dessinent une Armée de l’Air étonnante et inattendue. L’Armée de l’Air de Grand Papa. L’auteur a de la sympathie pour ses héros et il la fait partager au lecteur. Je n’ai pas arrêté de rire à la lecture de leurs exploits rocambolesques.

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  • Jean Paul Salini est un merveilleux conteur à l’œil précis et à la plume affûtée que j’ai toujours lu avec délectation.

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  • Aux passionnés de l’aviation, en général, aux fans de l’armée de l’air française en particulier, je recommande très fortement la lecture des « Folies de l’escadrille » (j’ai retenu que le titre initial « les gaités de l’escadrille », sans doute plus conforme au dessein de l’auteur, n’avait pas été retenu par l’éditeur, car déjà pris).
    Plus léger mais de la même veine que l’ouvrage précédent, « Derniers Virages », dont je recommande la lecture à toutes les femmes d’aviateurs pour leur faire partager notre passion, « Les Folies de l’Escadrille » nous conte avec humour et jubilation mille aventures et anecdotes qui ont émaillé la petite histoire de l’armée de l’air, à une époque où sa légende se construisait.
    Plus jeune que mon grand Ancien (j’ai quitté l’institution il y a dix ans), j’y ai retrouvé l’ambiance festive et décontractée de cette glorieuse époque, qui n’excluait pas, bien évidemment, l’efficacité et la rigueur mises en oeuvre au sein des unités opérationnelles.

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  • J’ai lu le commentaire fait sur mon livre par Aérobuzz et je vois que l’auteur a utilisé le mot « beuverie ». Bien évidemment s’il l’a utilisé, d’autres que lui peuvent le faire et je crains d’avoir un peu trop appuyé sur la chanterelle en m’attachant de préférence à décrire les exploits des personnages amoureux de la dive bouteille.
    Si je l’ai fait, c’est parce qu’en France, les poivrots font plus rire et se font plus remarquer que les buveurs de thé. Lorsque Coluche déclare : « Si j’avais gardé tout l’argent que j’ai bu dans ma vie… la mufflée que je pourrais prendre !!! » Ça fait rire tout le monde et moi aussi. De bon cœur ! A la française.
    J’ai participé à deux beuveries dans ma vie. L’une à l’occasion de Camerone en Indochine et l’autre dans une auberge de Bavière où m’avaient trainé des camarades allemands. Il y avait des rigoles sous les tables pour que les buveurs puissent pisser directement sans se lever et une salle pour vomir. Elle contenait des urinoirs alignés à hauteur de poitrine et, de chaque côté de chaque urinoir, des mains courantes verticales comme celles qui sont à l’entrée des wagons de la S.N.C.F. Elles étaient là pour permettre aux buveurs de rester droits pendant l’opération de régurgitation. Je n’ai pas utilisé toutes ces commodités.
    Je n’ai rien vu de semblable dans l’Armée de l’Air. Certes il y avait quelques buveurs. Mais ils étaient condamnés à « la solitude du buveur de fond » (si je peux me permettre de paraphraser Alan Sillitoe) et les mess pilotes ne servaient pas d’alcool depuis 1953. Les « pots d’honneur » des escadrons ne duraient qu’une demi-heure et étaient interrompus par le départ des cars. Il n’y en avait que deux ou trois par trimestre.
    Quant à la participation de l’Armée de l’Air à la déplorable campagne de Suez je ne vois pas pourquoi elle mériterait le terme « Affligeant ». Nous avons détruit en un seul jour toute l’Armée de l’Air égyptienne. Nous avons détruit ou neutralisé en trois jours tous les blindés sur la péninsule du Sinaï et nous avons explosé 24 Iliouchine sur les 25 qui stationnaient sur le terrain de Louqsor. (Le vingt cinquième a obstinément refusé de participer). Excusez du peu ! Certes je décris tout cela sur un ton ironique et en m’amusant. Je déteste emboucher les trompettes de la renommée et je ne cherchais qu’à faire rire. Je ne pensais pas que l’on puisse me prendre au sérieux. Comme l’aurait dit monsieur Fenouillard : »Quand on prend tout au sérieux, ça devient grave! »
    Quant à l’affirmation qui consiste à dire que l’Armée de l’Air revient de loin, je ne sais pas ce qui la motive. Certes chaque Armée de l’Air a été supérieure à celle qui la précédait. Heureusement ! Cela s’appelle le progrès. Mais je n’ai pas l’impression que nous (moi et mes contemporains) ayons démérité.

    Avec toute mon amitié pour l’équipe d’Aérobuzz

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  • C’est cet article que je trouve affligeant. Mon ami et ancien Salini n’a jamais voulu donner cette impression. Ayant personnellement parcouru l’Armée de l’air de cette époque, de 1951 à 1994 – dont les 10 dernières années à en étudier l’histoire, je sais que l’image retenue par Aerobuzz est fausse. En particulier, s’il est vrai que l’affaire de Suez (automne 1956) fut un fiasco politique total, la participation de l’Armée de l’air française à cette équipée multinationale fut reconnue par tous, notamment par les Britanniques, comme remarquable d’efficacité.

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  • Bonjour
    Ayant connu l’armée de de l’air de 1947 à 1966 comme mécanicien sol puis navigant ,j’ai effectue 4300 heures de vol sur différents avions et hélicoptères. Au debut les officiers avaient diverses origines FAFL ,ou FTP adoubes par Charles tillon ,quand aux avions de toutes origines et très hétéroclites ;avec en prime dans les annees 50 les sabotages des appareils répares dans les AIA,et qu’il fallait revérifier avant leurs departs avec la croix rouge pour l’Indochine .Avec les changement de gouvernements, en 1957 on a mis à la ferraille toute une partie des breguet 765 ,qui auraient bien ete utiles à l’époque,et on a construit des transall quand on décolonisait ,j’ai toujours eu l’impression que aucune logique ne fonctionnait ,mais on nous envoyaient partout avec du materiel inadapté.
    ,

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  • J’ai commandé ce livre, et je l’attends avec impatience. Cela fait près de 30 ans que je suis les articles du général Salini dans diverses revues (« le Piège » en particulier) et j’ai déjà acheté son livre précédent « Derniers virages »
    C’est simple, c’est merveilleusement bien écrit pour commencer, et on en retient beaucoup de choses.
    Et non, je ne suis pas l’auteur, même s’il m’arrive de temps en temps de communiquer avec lui.

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