La réforme de l’ATPL(A) prévoit un nouveau certificat, le 100 KSA, dans le cursus de formation des pilotes de ligne. L’EASA estime qu’il permettra de mieux travailler en équipage. Romain Dupuis signe aux éditions Cépaduès un ouvrage permettant de se préparer en vue de l’obtention du nouveau certificat en ATO.Au 31 janvier 2022, les organismes de formations de pilote de ligne devront mettre en place un nouveau module théorique pour l’obtention de l’ATPL. Le 100 KSA (Knowledge, Skills and Attitude, Connaissance, Compétences et attitude) a pour objectif d’apprendre aux futurs pilotes des compétences, un comportement et un savoir-être pour leur permettre de mieux travailler en équipe.
Dans ce nouveau certificat, des travaux de groupe, des exposés à l’oral, des exercicespratiques seront menés par les étudiants pilotes. Un examen final attestera de l’obtention du 100 KSA, qui sera passé dans l’école et non pas dans les centres d’examens DGAC comme pour les autres certificats.
Un test de calcul mental sera pratiqué dans le cadre du nouveau certificat, qui portera sur 11 sujets. Deux questions par sujet seront posées au candidat. Pour s’entraîner à cette partie calcul mental, Romain Dupuis a réuni dans un ouvrage, paru aux éditions Cépaduès, les fondamentaux du calcul mental pour le pilote ainsi que les prérequis pour répondre aux questions du test.
En reprenant chacun des 11 items des objectifs d’apprentissage liés à la partie calcul mental du 100 KSA, Romain Dupuis détaille ce que l’examinateur attend du candidat, livre les formules mathématiques à connaître et donne des exemples de questions. Des tests corrigés sont également proposés pour s’entraîner dans chaque rubrique.
Si l’ouvrage est une bonne approche du 100 KSA pour l’élève pilote et une aide à la révision, le pilote privé trouvera également de quoi satisfaire sa curiosité pour parfaire ses connaissances. De la conversion des masses et volumes de carburant jusqu’à l’estimation des hauteurs et distance sur un plan à 3°, en passant par le calcul du facteur de charge en virage ou l’estimation de la composante du vent de face ou de travers, chacun trouvera son compte dans cet ouvrage court (moins de 100 pages) et dense à la fois.
01 – Convertir les volumes et masses de carburant en utilisant des échelles de valeurs
02 – Estimer le temps, les distances et les vitesses
03 – Estimer le taux de montée et de descente, la distance et le temps
04 – Ajouter et soustraire des temps, distances, et masses de carburant
05 – Calculer la consommation de carburant en fonction du temps et du débit de carburant
06 – Calculer le temps disponible pour prendre une décision en fonction de la quantité de carburant
07 – Déterminer le point de début de descente
08 – Déterminer des valeurs qui varient en fonction d’un pourcentage donné (distances d’atterrissages sur piste sèche ou mouillée, consommation de carburant)
09 – Estimer les hauteurs et distances sur un plan à 3°
10 – Estimer les caps avec la règle du 1 sur 60
11 – Estimer la composante de vent de face et de travers en fonction de la vélocité du vent et de la piste en service
Commander le livre Les fondamentaux du calcul mental. Du pilote prive au pilote de ligne – 122 questions d’entraînement. RÉFORME 100 KSA
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Lamentable. On continue à charger la bourrique pour obtenir un brevet théorique alors que le corps médical peut anéantir une carrière pour un oui ou pour un non. Est-ce que cela va changer quelque chose, lorsqu'un pilote va mettre le manche sous le vent au lieu de le mettre dans le vent lors d'un décollage par vent de travers? C'est du vécu. Si on ne sait pas que sur un plan de 3 °, on perd 300 ft par Nm, on sera incapable de faire une approche classique, et on sera boulé lors du contrôle simu ou du contrôle en ligne. Est-ce que cela va changer quelque chose, lorsqu'un pilote est incapable de faire un ILS manuel sans directeur de vol jusqu'aux minima cat 1 en N-1 moteurs? Ce sont encore des technocrates qui imposent leur point de vue, alors qu'ils n'y connaissent rien dans les contraintes du pilotage. Tant mieux, il y aura de moins en moins de candidats pilotes.
100% d accord
aaaah le temps de la facette aérée! toute une époque. Si on expliquait ça aux types en poste aujourd'hui ça les surprendrait je crois...
je peux vous faire un exposé sur la méthode X si vous voulez :)
J'ai passé le PL dans les années 80 ,au programme il y avait encore le calcul du vent avec la "méthode du colonel Renard".
C'était grandiose.
notre vénéré professeur de navigation Mr Pontabry. Ou qu'il soit à présent, lui il ne se perdra jamais....
Je suis FI en ATO, ne serais-ce que pour le PPL(A) , je contate que depuis quelques années le niveau en calcul mental des ados est devenu lamentable, incapables de calculer de tête la conso horaire ou un angle au vent !
Cela promet un nombre conséquent de posés en campagne.