L’escadrille des Têtes brûlées T6

Ce sixième album de l’Escadrille des têtes brûlées est traité à la manière d’un épisode de la série TV. Tous les protagonistes sont là. Il ne manque pas un des ingrédients qui ont fait cette recette de ce succès du petit écran.

Dès la première planche de cette nouvelle BD, la sirène du générique retentit dans le subconscient et les Corsair de la télé s’ébranlent. Chic ! Un nouvel épisode des Têtes brûlées. C’était il y a longtemps, les samedis en début d’après-midi. Au siècle dernier. Les chasseurs qui quittent un à un la patrouille en plongeant vers leurs proies.

Le générique a lui seul était déjà un bonheur. Et puis on entrait dans un nouvel épisode de bravoure aéronautique et de bagarres d’ivrognes, de duels aériens au-dessus de Vella Lavella et de contrebande de whisky. Et on retrouvait Greg Papy Boyington, le seul capable de faire voler droit les moutons noirs de la « 214 ».

Il y a cinq ans, l’éditeur Alexandre Paringaux (Zéphyr) qui appartient à la génération « les têtes brûlées », a réuni des auteurs, en l’occurrence le scénariste Pierre Veys, et le dessinateur Vincent Jagerschmidt, pour transposer en bande dessinée la série télé. Six épisodes plus tard, on retrouve un Papy Boyington qui a fait du manuel tactique de l’US Navy son livre de chevet et a mis au jus de fruit ses pilotes. Il s’est vraiment passer un événement grave à Vella Lavella… Heureusement, comme dans le petit écran, tout rentrera dans l’ordre en fin d’épisode. G.R.

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