L’histoire vraie du SAS racontée en bande dessinée

C’est un récit puissant, tant dans son intrigue, que dans son traitement graphique, que signent Vincent Brugeas (scénario) et Thomas Legrain (dessin). Les auteurs de « The regiment », la nouvelle série BD qui fera date ont choisi de raconter une aventure humaine au cœur de la deuxième guerre mondiale.

Avant Brugeas et Legrain, il y a eu Hugo Pratt avec Les scorpions du désert, une œuvre magistrale. Si le SAS inspire les auteurs de bande dessinée ou encore les réalisateurs de films, comme il fait fantasmer tout un chacun, les historiens, en revanche, sont plus réservés sur l’efficacité de ces commandos insaisissables qui fondent sur leur proie au moment où l’ennemi s’y attend le moins.

De l’avis des experts de la deuxième guerre mondiale, le poids du SAS dans la victoire finale a été dérisoire. Et pourtant, par ses sabotages, il a réussi, en particulier, à plonger l’armée de Rommel dans un climat d’insécurité permanent. Les hommes du Renard du désert ne s’avaient jamais quand, ni oui, les commandos britanniques allaient frapper la prochaine fois.

C’est ce que raconte de manière passionnante, ce premier volume de la nouvelle série « The regiment », à travers le récit de l’amitié qui lie David Stirling, Jock Lewes et Paddy Mayne, les trois hommes, qui en juin 1941, ont créé le SAS, en Afrique du Nord. Le mythe était né. G.R.

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