© S. Sumoto / Delcourt-Tokam
Face à face deux mangas. D’un côté, l’archétype du magna japonais, « 343 Sword Squad », premier tome d’une nouvelle série sur les derniers mois de l’Empire du Soleil. De l’autre, « D-Day stories », un manga « made in Normandie », à la manière de…
1944. Le Japon ne parvient plus à faire face à l’offensive américaine dans le Pacifique. L’archipel est menacé. La Marine impériale est prête à sacrifier ses derniers pilotes. Kanno Naoshi, le « roi des chasseurs » est requestionné pour une mission suicide. Il peut être plus utile, à la tête d’une nouvelle unité réunissant les meilleurs pilotes japonais dont la mission va être de défendre Tokyo.
Commander en ligne : 343 Sword Squad T01
Juin 1944. Les Alliés débarquent en Normandie. La reconquête de l’Europe continentale débute sur les pages et dans le bocage normands pour quatre jeunes hommes, de trois nationalités, tous issus d’une même famille originaire de Normandie. La famille Lebreton avec ses sept enfants se retrouve aux premières loges.
Commander en ligne : D-Day stories
« 343 Sword Squad » est signé Souichi Sumoto, un spécialiste des récits d’avions de combat et de cuirassés. Il est l’auteur de « Zéro pour l’éternité ». Il signe ici un récit puissant et expressif mettant en scène un héros au caractère entier. La définition même du manga japonais.
Réalisé par Tonda (dessin) et Wallace (scénario), « D-Day stories » est un hybride : s’il adopte le format d’un manga, en revanche, il conserve les codes de la bande dessinée européenne. Le découpage des planches et le cadrage des cases restent, en effet, ceux des albums de la BD franco-belge. La narration aussi.