9 ans après Neil Armstrong (à gauche), Apollo XI perd Michael Collins (au centre). "Buzz" Aldrin reste l'ultime témoin de cette épopée © Nasa
Avant de participer à l’historique vol d’Apollo XI, en ayant le redoutable privilège d’être celui qui n’a pas marché sur la Lune, il avait effectué un premier vol spatial avec Gemini 10 en 1966. Après son départ de la NASA en 1970 il travailla pour le département d’état avant de passer de l’autre côté du « Mall » comme directeur du Musée de l’Air et de l’Espace américain (NASM) puis comme sous-secrétaire du Smithsonian. Il fut aussi vice-président de la firme aéronautique...
6 commentaires
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J’ai la chance de piloter sur la base de Chambley-Bussière. J’avais, et j’aurais toujours, une pensée pour Michael COLLINS en arrivant à l’aéroclub. Il était commandant en second de la base et s’est marié dans une petite chapelle qui existe encore tout près de pistes. C’était en 1957, l’année ou je suis né.
Notre lorraine est riche de célébrités. Metz ou je réside à vu naitre Pilâtre de Rozier, premier homme à s’être élevé dans les air à bord d’une montgolfière. Chambley-Bussière, ou je pilote, avec Michael COLLINS, membre du premier équipage ayant posé le pied sur la lune.
Philippe WIRTZ
Collins restera gravé dans la mémoire de l’humanité. Armstrong, Aldrin et Collins sont les Christophe Colomb, Vasco de Gama et Magellan du XXème siècle.
Soyons fiers d’être leurs contemporains.
Dêva KOUMARANE
Le 21 juillet 1969, j’avais regardé la retransmission à la TV en noir et blanc. Pour moi Collins faisait partie d’une équipe, et sans lui ..pas de retour à la maison.!! Dans l’aviation on a tendance à oublier ceux qui ne sont pas dans la lumière. Pas d’avion de chasse ou de ligne, sans mécanos , ni ingénieurs. Pas de pilotes sans mécanos… Il n’y a pas que celui qui pousse ou qui tire le manche; sans les équipes qui trempent dans le cambouis, il n’est rien..
RIP Michael
Pour ceux qui considéreraient Collins comme un ‘’2nd couteau’’ parce que n’ayant pas posé le pied sur la Lune, je recommande la lecture de sa passionnante autobiographie Carrying The Fire (pas traduite en français, malheureusement, la limitant aux pratiquants de la langue anglaise), sans doute la meilleure de toutes les (auto)biographies consacrées aux astronautes du programme Apollo.
« L’homme qui n’a pas marché sur la lune » : Voilà qui résume de la plus poétique et dramatique manière sa participation au programme Apollo. Phrase terrible, mais il en fallait un. Le seul au monde qui n’a pas vu l’alunissage en direct alors qu’il était le seul sur place ! Et j’ai lu que ça n’avait pas été facile pour lui…
Mais Collins n’était pas que ça. Bravo pour son travail au Smithsonian qui est aujourd’hui si riche. En particulier pour ce qui est du spatial… Étrange non ?
RIP monsieur.
Je ne sais pas ce qu’il pensait du fait de ne pas avoir marché sur la Lune. L’homme était brillant et la NASA l’avait pressenti pour commander Apollo XVII. Pour protéger son couple, il a préféré après son vol historique se désengager du programme spatial, qui faisait payer un lourd tribut à la vie privée des astronautes. Tant mieux pour Gene Cernan qui du coup a pris sa place (je crois me rappeler que ce dernier avait été pressenti pour Apollo XVIII qui comme chacun sait a finalement été annulé).
Quoi qu’il en soit, souhaitons à ce grand Monsieur de reposer en paix.