Jean-Louis Baroux, figure du transport aérien, s’est servi de la tragique disparition du vol MH370 pour imaginer un thriller. L’auteur, fondateur d’APG, premier réseau mondial de représentations de compagnies aériennes, a construit un suspense efficace.
Jean-Louis Baroux est un passionné de mystère. « Pourquoi ce livre ? demande-t-il, Mais parce que c’est un mystère… Cette disparition est un mystère. On dit et on croit tout savoir sur ce vol, et en même temps on ne sait rien, sauf que le transpondeur a été volontairement coupé. Alors j’ai voulu apporter moi aussi ma petite touche… »
Je me souviens avoir dit un jour que Jean-Louis Baroux possédait un immense talent d’auteur de romans policiers. Son livre truculent « Peur sur le Vatican » (2014), je l’avais comparé aux meilleurs Exbrayat. Avec « On a perdu le MH 370 », on entre dans une nouvelle dimension. Même le célèbre « La nuit des Mirages » de Nelson DeMille (2005) – un roman noir tiré de la tragédie du vol TWA 800 New York-Paris du 17 juillet 1996 – semble sans saveur face au terrible suspense du polar de Jean-Louis Baroux.
L’avantage de Jean-Louis Baroux, c’est sa connaissance du monde de l’Aviation et des compagnies aériennes. Du coup, l’histoire racontée ici paraît absolument crédible. Evidemment, on ne dira rien sur ce récit, si ce n’est que le vol MH 370, sa disparition et les différentes hypothèses qui ont été échafaudées notamment celles du suicide du commandant de bord, servent de fil conducteur à cette histoire totalement inventée mais, il faut le répéter, plausible. On y suit plusieurs héros à travers le monde. On entre dans les coulisses les plus sombres des compagnies aériennes. On découvre qu’au sein de l’IATA, tous les coups sont permis et que pour étendre leurs réseaux ou abattre leurs concurrents, certains transporteurs sont prêts à commettre les pires actions.
Jean-Louis Baroux, je le connais depuis plus de 30 ans. De son bureau dominant les Champs-Elysées aux salons du prestigieux Carlton de Cannes en passant par les jardins surchauffés du Congress Center de Bamako, j’ai compris que l’homme jouait un double jeu : celui d’un businessman prodigieux, et celui d’un épicurien fabuleux doté d’un humour redoutable. Et cette double personnalité se retrouve dans ses romans. De plus, avec sa plume fameuse et affutée, son roman tient en haleine de la première à la dernière ligne.
Reste une question, et une seule : Et si cette version de Jean-Louis Baroux concernant le vol MH 370 était la bonne ?
Bruno Rivière
Commander le livre On a perdu le MH370
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Un homme brisé dont le destin est lie a ce vol.
Vol MH370 mysterieusement disparu: "Le FBI cache visiblement quelquechose" .
https://www.youtube.com/watch?v=1dZXR1W-WXg
Fausse affirmation:
<>
Non, on ne le sait pas.
Même le détour au Nord de Sumatra est une conjecture - probable certes - mais une conjecture quand-même car il n'y a jamais eu d'identification formelle de ce qui a été observé au radar.
Mais c'est si facile, si tentant de tirer parti de ce drame en inventant une fiction. N'est-ce pas méprisant pour les bien réelles victimes et leur familles ?
C'est bon ! Un roman pour cet accident dont on ne sait rien, c'est manquer des respects aux victimes ! Vaut mieux lire l'enqu6ete de madame de Changy et essayer de comprendre que partir dans le sensationnel...
Deuxième fois que ce pavé est en une...deux fois de trop !