Ouvert aux touristes de l'apesanteur depuis juin 2015, l'A310 de Novespace totalise près de 4.300 paraboles et 5.000 passagers transportés, scientifiques et privés. © Novespace
Les éditions De Boeck proposent un véritable guide du vol en apesanteur : de la théorie du vol en gravité réduite, en passant par la préparation de son vol en apesanteur et jusqu’au tour d’horizons des avions actuels et passés dédiés aux vols paraboliques, Frank Lehot nous livre une ode à l’apesanteur.
Médecin, instructeur et navigant sur les vols d’Air Zero G organisés par Novespace, Frank Lehot totalise plus de 12 heures de vol en apesanteur. Co-auteur avec Jean-François Clervoy de plusieurs ouvrages sur la micropesanteur et l’espace, Frank Lehot signe au éditions De Boeck un guide du voyageur atypique pour un voyage qui l’est tout autant : le vol en apesanteur. Si l’auteur aborde l’intérêt scientifique des vols paraboliques, Voler en apesanteur est avant tout dédié au touriste de l’apesanteur.
Avec cet ouvrage, l’auteur accompagne le lecteur qui souhaiterait sauter le pas et débourser entre 2.700 et 8.530 € pour goûter aux joies de l’apesanteur. Au fil des chapitres, Frank Lehot revêt différentes casquettes. Le médecin se fait rassurant, expliquant par le menu les lois physiques qui régissent ces vols paraboliques et les effets sur le corps humain. L’instructeur explique la gravité, donne des conseils à la préparation et pendant le vol. Le passionné fait le tour d’horizon des solutions actuelles et passées pour les vols paraboliques : de la Caravelle en passant par l’Airbus A310 de Novespace, du Boeing KC-135A « Weightless Wonder » jusqu’à l’Iliouchine IL-76 MDK, l’auteur retrace l’historique de chaque avion en donnant pour chacun le profil des manœuvres paraboliques.
Voler en apesanteur – Par Frank Lehot, préface de Jean-François Clervoy – Editions De Boeck Supérieur – ISBN 9782807325852 – 256 pages – 28 €
Enfin, ce qui ressort à chaque page de l’ouvrage est la joie ressentie par les passagers dès la première parabole et l’envie irrépressible, comme l’avait prédit Léonard de Vinci pour le voyage en avion, de renouveler l’expérience.
Fabrice Morlon
Feuilleter « Voler en apesanteur »
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C'est une autre preuve que la langue française est jolie, mais scientifiquement et techniquement souvent imprécise, voir faute.
En Allemand on l'appelle "Schwerelosigkeit", donc l'absence de la "Schwere". Le mot 'die Schwere' signifie la force du poids des choses, donc F=m*g, en concluant que les effets d'inertie sont inclus des dans.
Un Vol en apesanteur est donc bien un vol en "Schwerelosigkeit". Tout est en ordre, même la logique.
Bonjour
Belle expérience à vivre que celle de l'impesanteur oui ; je l'ai vécu en Caravelle, avec des astronautes, dont Jean-François Clervoy d'ailleurs. Je regrette que le terme impesanteur ne soit pas utilisé, il signifie absence (quasi absence) de pesanteur et surtout à l'oral permet d'éviter de confondre les deux expressions parfaitement contradictoires ; "la pesanteur", et "l'apesanteur". L'apesanteur est impropre de ce fait, même si acceptable...
Quant à la gravité, pourquoi en parler là ? Elle parfaitement identique dans l'avion ou sur le plancher des vaches ! Même dans la station spatiale le niveau de gravité reste encore de 95%! Dans les deux cas c'est le seul effet de la gravité qui est modifié et non pas la gravité qui reste identique. Malgré c'est vrai un avion baptisé "OG", ce qui n'a rien de pédagogique j'en conviens. Je suppose que tout est correct dans cet ouvrage, mais les termes de sa présentation sont plutôt mal choisis, je trouve. Bonne lecture, et c'est vrai, c'est une expérience extraordinaire.