Le Charles-de-Gaulle fut, comme le Rafale M, admis au service actif il y a déjà 20 ans. © F. Marsaly / Aerobuzz.fr
Le 18 mai 2001 la Marine Nationale entrait de plain-pied dans le XXIe siècle. De la base de Toulon à celle de Landivisiau, c'est un double bouleversement profond qui se déroula ce jour-là.
A Toulon, après une mise au point complexe et parsemée d’embûches finalement surmontées, le porte-avions nucléaire R91 « Charles de Gaulle » était officiellement admis au service actif et pouvait donc débuter sa carrière opérationnelle.
Le même jour, sous le soleil de Landivisiau, la Flottille 12F, qui avait abandonné ses vénérables F-8P Crusader en décembre 1999, était recréée officiellement sur Rafale M au standard F1, devenant ainsi la première unité au monde à voler sur le nouveau fleuron de Dassault Aviation.
5 commentaires
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J’avais vécu la cérémonie de retrait des Crouze le 3 décembre 1999 avec une pointe de nostalgie mais pour avoir depuis participé à de nombreux déploiements du CDG avec les Rafale dans leurs différents standards, le saut technologique nous a fait basculer définitivement dans un autre siècle. Je suis particulièrement fier d’avoir servi 35 ans au sein d’une marine capable de mettre en œuvre de tels outils.
🤔 « Ce que personne n’imaginait encore alors » 🧐 ; ben si : heureusement beaucoup de gens l’avait imaginé, car c’est dans ce cadre (et bien d’autres) que le Groupe Aéronaval évolue et opère régulièrement …
Bravo à nos camarades « Marins du ciel ». Vos « anciens » au service du musée de l’aéronautique navale à Rochefort.
Vive l’aéronavale française !
De bons (et beaux) « outils », efficacement mis en oeuvre par de très bons « ouvriers »…