Le drone vient de quitter la soute de l’A400M, les ailes bien à plat. Ce n’est qu’une fois hors de l’avion que ses moteurs sont mis en route. © Airbus
L’opération est l’une des toutes premières étapes concrètes dans la mise au point du Système de Combat Aérien du Futur (SCAF).
La Bundeswehr, Airbus, le Centre aérospatial DLR (équivalent allemand de l’Onera) et les entreprises SFL et Geradts ont réalisé un premier essai en vol de largage suivi de de l’exploitation d’un démonstrateur de drone d’appui, en fait un drone cible Do-DT25 modifié, à partir d’un A400M. Le drone d’appui, alias remote carrier en anglais, est également appelé effecteur déporté en français. Le tâtonnement dans le choix des mots montre que l’on est encore au début de l’aventure de ces engins hybrides, entre missiles et drones.
Le dispositif de lancement a été développé en six mois seulement. Il a été installé dans la soute d’un appareil de la Bundeswehr. Après le largage, les moteurs du Do-DT25 ont été démarrés et l’appareil a poursuivi son vol. « L’équipage de l’A400M a ensuite transféré le contrôle du drone à un opérateur au sol, qui a commandé et posé le drone en toute sécurité » précise le communiqué de presse d’Airbus.
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