Le projet "Loyal Wingman" de Boeing se fait pour l’instant en coopération avec l’Australie, qui a de grands espaces à couvrir et pourrait trouver des avantages dans l’emploi d’appareils autonomes. Mais Boeing anticipe également d’importants besoins du côté du Pentagone… © Boeing
C’est un nouveau chapitre qui s’ouvre dans l’histoire des drones, avec l’apparition des premiers appareils sans pilote destinés à appuyer le travail des chasseurs pilotés. Futur crédible ou une course stérile à la technologie ?
C’est une maquette à l’échelle 1 dont on ne sait pas trop si elle préfigure une vraie ou une fausse bonne idée qu’a présentée Boeing au salon aéronautique d’Avalon, en Australie. Un appareil de combat sans pilote, mais aussi sans station de contrôle au sol, destiné à jouer l’ailier fidèle des avions de combat de nouvelle génération.
Les Américains envisagent des dizaines d’appareils « bon marché » capable de combattre aux côtés d’appareils pilotés dans les espaces aériens les plus contestés. Les appareils seraient entièrement autonomes ou contrôlés depuis les chasseurs avec lesquels ils collaboreraient. On verra ce que réserve l’avenir à la notion de « bon marché ».
L’idée de lancer des drones dans les zones les plus dangereuses n’est pas nouvelle. La rupture viendra du degré d’autonomie de ces appareils et de leur coût. © Boeing
C’est en tous cas une nouvelle course technologique que vient de lancer Boeing en collaboration avec le gouvernement australien, d’où la première présentation au salon d’Avalon. L’appareil pourra recevoir différentes équipements de mission avec une dominante ISR (Intelligence Surveillance Reconnaissance) et guerre électronique. Boeing n’a pas révélé si l’appareil serait capable d’emporter des armements en soute ou sous sa voilure.
Boeing s’est engagé à fabriquer trois prototypes en Australie, avec un premier vol attendu en 2020. L’appareil mesure 11,7m et offre selon l’avionneur une autonomie d’environ 3.700 km. La vitesse serait compatible avec celles des chasseurs et il serait étonnant qu’une certaine dose de furtivité ne fasse pas partie de l’équation… F.L.
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Avec un bon hacker le drone passera à l'ennemi ou se retournera contre son maître...nouvelles technologies nouvelles tactiques...
Sauf que cela peut éventuellement arriver si l'adversaire si prend longtemps à l'avance, détourner une attaque impromptue de drones nécessitera des moyens de brouillage ''brut'' qui se seront pas efficace si le dit drone est réellement autonome.
Et ils peuvent toujours servir à saturer la défense aérienne adverse comme l'ont fait les israéliens contre la Syrie au Liban il y a déjà 37 ans (cela ne me rajeunit pas...).
Et franchement, tout le monde se m'est aux drones, chinois, russes, et même iraniens et pakistanais sans compter les bricoleurs du dimanches voir les incidents à l'aéroport de Londres tantôt , donc si tout ce beau monde se hacker entre eux.