Pour environ 500M$, Ottawa s’offre un sursis de quelques années. L’honneur de prendre les grandes décisions sont remises à plus tard, et pourquoi pas au gouvernement suivant… © Frédéric Lert/Aerobuzz.fr
En froid avec les avionneurs américains, Ottawa fait son marché en Australie. C’est un sursis gagné avant le remplacement annoncé des F/A-18.
En 2010, le Canada avait sélectionné le F-35 pour remplacer ses F/A-18 actuels. Cet achat, décidé sans appel d’offre, a depuis été annulé par l’actuel gouvernement qui a souhaité lancer une compétition.
Mais parce que la sélection à venir promettait de prendre un certain temps, il fut décidé d’acheter 18 Super Hornet auprès de Boeing, pour faire l’intérim. Oui mais voilà : la prise de bec à propos des droits de douanes sur le C Series de Bombardier étant passée par là, cet achat fut à son tour annulé.
Ottawa a donc trouvé une porte de sortie en Australie, avec l’achat d’une douzaine de Hornet d’occasion. Reste que la question de fond, le remplacement définitif des Hornet porteurs de la feuille d’érable, n’est pas encore résolue. Mais Ottawa s’y emploie, avec le lancement d’un appel d’offre officiel portant sur 88 avions de combat modernes. La suite au prochain épisode… F.L.
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Les Us étaient habitués à une rente de marche.mais voila que le petit ( grand) TRUDEAU remet de l’rdre Dans la maison et paf...jeune mais il n’aime pas qu’on se foute de lui..
Le courage de dire non! BRAVO. Le Canada est dedormais dirigé par un premier ministre jeune et non-conformiste, ainsi soit une regle de réciprocité est possible, soit l'achat est reporté. Gageons que le Rafale se reltte sur les rangs.