Accueil » Défense – brèves » Décès d’Emile Blanc, ancien DGA

Décès d’Emile Blanc, ancien DGA

Emile BlancAncien Délégué Général à l'Armement (il avait succédé à Henri Martre en 1983) et directeur général de Snecma a partir de 1986, puis PDG de la SNPE, Emile Blanc mort est mort le 17 novembre. Il était né en 1932. Polytechnicien et Sup’Aéro, ingénieur militaire de l’Air, il a mené une carrière riche et contrastée. Soucieux de la préservation du patrimoine aérospatial français, il présidait depuis sa création Comaéro,...

Ce contenu est réservé aux abonnés prémium

Les formules prémium

Accès 48h

Tous les articles en accès libre pendant 48h, sans engagement
4.5 €

Abo 1 an

Soyez tranquille pour une année entière d’actus aéro !
69 €/ an

Abo 1 mois

Testez l’offre Premium d’Aérobuzz pendant 1 mois
6.5 €/ mois

Abo 6 mois

Un semestre entier d’actualités premium
36 €/ semestre
Trouve l’offre prémium qui vous correspond

Un commentaire

La possibilité de commenter une information est désormais offerte aux seuls abonnés Premium d’Aerobuzz.fr. Ce choix s’est imposé pour enrayer une dérive détestable. Nous souhaitons qu’à travers leurs commentaires, nos lecteurs puissent apporter une information complémentaire dans l’intérêt de tous, sans craindre de se faire tacler par des internautes anonymes et vindicatifs.

  • par Pépère Radotant

    Décès d’Emile Blanc, ancien DGA
    Au risque de radoter, il me semble pertinent de vous conter ce petit morceau d’histoire, anecdotique, plus récent que le Br14. Emile Blanc dirigeait la SNPE à l’époque où elle avait été retenue pour fabriquer la voilure tout carbone du Cap 232, via sa filiale « Structil ». Je ne sais plus pourquoi Auguste Mudry et Emile Blanc se connaissaient et, visiblement, il y avait entre eux une certaine connivence ou complicité qui nous dépassait, Dominique Roland et moi. Surtout qu’Emile Blanc nous impressionnait, par sa carrure, sa présence, un certain charisme dirons nous pour simplifier. Un grand bonhomme.
    On lui doit donc, il faut le savoir, ainsi qu’à son équipe de vrais professionnels du composite, d’avoir participé au renouveau de la voltige française.
    Lors de la réunion de concertation qui suivait la réunion technique, alors qu’on devait aborder le problème du prix de la sous-traitance de cette voilure somme tout assez complexe, l’après midi se passa en récits historiques sur le vol à voile, les aéro-clubs, la voltige, les Cap, etc.. Expédiée en peu de temps, la négociation sur les prix, de façon assez surréaliste.
    Emile Blanc : « Mon cher Auguste, on va vous aider, et on vous propose le kit complet de la voilure pour 20.000 € »
    Auguste Mudry : «Emile, vous n’y pensez pas, vous allez perdre de l’argent, vous m’auriez annoncé 40.000 €, je vous aurais répondu : banco »
    Moyennant quelques aménagements, le prix du kit convergea vers 30.000 € ! Je ne me souviens plus exactement des montants ainsi négociés, mais l’état d’esprit était là.
    La voilure, lors d’un essai à chaud et humide (elle avait passé 3 mois dans une étuve du CEAT), « explosa » au coefficient de sécurité 2.2 (soient 22 g !). Le Cap 232 à remporté une dizaine de fois les championnats du monde de voltige.
    Jean-Marie Klinka

    Répondre

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Les commentaires sont reservés aux Abonnés premium

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.