Le E-7 de Boeing est le successeur naturel du E-3 basé sur une cellule de Boeing 707. Ses concurrents occidentaux, beaucoup plus compacts, font appel à des cellules d’avions d’affaires. © RAAF
Le gouvernement américain a donné son accord pour la vente à Seoul de quatre avions radar supplémentaires et de services et équipements associés. Valeur du possible contrat : près de 5 milliards de dollars.
La Corée du Sud dispose actuellement de quatre E-7, appelés localement Peace Eye, acquis en 2006 et entrés en service au cours des années suivantes. La vente de quatre appareils supplémentaires doterait Seoul d’une des plus importantes flottes au monde d’avions AEW&C (Airborne early warning & control) utilisables tout aussi bien pour servir à la coordination aérienne, à la détection lointaine ou même au recueil de renseignements électroniques.
Le Boeing n’est toutefois pas seul en lice : Saab et L3 Harris proposent chacun leur propre solution utilisant comme avion porteur un Bombardier Global 6500. Mais seul Boeing bénéficierait d’une procédure FMS, c’est à dire d’une vente de gré à gré entre gouvernements américain et coréen.