Les industriels français se félicitent de la loi de programmation militaire

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Gil Roy

Alkan et Seca sont présents sur le programme Rafale de Dassault. © Armée de l'air

Pour le CIDEF (Conseil des Industries de Défense Françaises), qui regroupe les entreprises de Défense française, les orientations stratégiques adoptées par la Loi de Programmation Militaire (LPM) présentée en Conseil des ministres le 8 février 2018 constituent de « bonnes nouvelles ».

Le CIDEF estime que les orientations adoptées par le gouvernement français constituent en effet « la condition nécessaire et indispensable à une bonne préparation de l’avenir. » Il souligne l’importance accordée à l’équipement des Forces, avec l’accélération de la modernisation des armées, la coopération européenne et l’innovation. Les industriels soulignent les points suivants de la LPM :

Un montant dédié aux Programmes d’Études Amont (PEA) en nette progression.
Le maintien et le lancement de programmes nationaux, nécessaires pour remplacer des équipements devenus obsolètes, résorber les trous capacitaires et maintenir nos compétences,  et ceci sans remise en cause ou étalement de ces nouveaux programmes.
La nécessité de développer une coopération européenne réaliste, dans un contexte géopolitique  en évolution, afin de préparer l’avenir.
La réussite de la réforme du Maintien en Condition Opérationnelle (MCO) engagée par la Ministre des Armées, à laquelle l’industrie apportera tout son concours.
Un soutien à l’export accru.

La LPM, par l’effort budgétaire consenti, témoigne de l’importance que revêt le secteur Défense pour la France.

Gil Roy

Gil Roy a fondé Aerobuzz.fr en 2009. Journaliste professionnel depuis 1981, son expertise dans les domaines de l’aviation générale, du transport aérien et des problématiques du développement durable est reconnue. Il est le rédacteur en chef d’Aerobuzz et l’auteur de 7 livres. Gil Roy a reçu le Prix littéraire de l'Aéro-Club de France. Il est titulaire de la Médaille de l'Aéronautique.

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Roland M___ says:

10 février 2018 at 9 h 09 min

"On croit mourir pour la patrie, on meurt pour des industriels." Anatole France - 1844-1924

Il est vrai que fabriquer de la mort rapporte énormément. Et puis, on peut exporter chez des gens qu'en temps normal, on mettrait au ban de la société internationale mais qui ont du pétrole et des "pépètes" ... !

Et en même temps, les hôpitaux, entr'autres, agonisent.