L’Armée de l’Air et de l’Espace évacue les premiers français de Niamey

Après le coup d’état au Niger qui a vu le Président Mohamed Bazoum renversé et interné par une junte militaire, et à la suite de manifestations populaires menaçantes, le gouvernement Français a procédé à une première évacuation aérienne de ressortissants ce mardi 1er août.

L’espace aérien du pays étant désormais fermé, les liaisons régulières avec l’aéroport de Niamey sont désormais difficile, même si les transits au-dessus du pays semblent encore possibles. De 500 à 600 ressortissants français se trouvent actuellement au Niger selon le Quai d’Orsay, en dehors du contingent de 1500 soldats des Forces Françaises au Sahel qui s’y trouvent basés.

Un premier A330-200 de l’armée de l’air, parti d’Istres, s’est posé à Niamey vers 14h00 (heure française). Il était initialement prévu qu’il redécolle vers 17 h avec, à son bord, un premier contingent de français souhaitant quitter le Niger. Il a été quelque peu retardé puisqu’il n’a décollé que vers 20h20.

L’avion utilisé pour cette première mission est l’A330-200 F-UJCU, dernier entré dans la flotte et qui se trouve en configuration purement civile. Ce point a été mis en avant sur les communiqués officiels pour mettre à bas des rumeurs que le camouflage gris d’un A400M aurait pu faire naître localement, par exemple.

De leur côté, l’Allemagne et l’Italie ont, elles aussi, demandé à leurs ressortissants de quitter le Niger. Quelques 500 italiens se trouvant au Niger, un premier vol spécial est en cours d’organisation pour sortir 90 d’entre eux du pays.