Depuis le début du mois de septembre, le développement d’un drone européen commun est entré dans une nouvelle phase. Le contrat de l’Etude de Définition du programme de drone européen de moyenne altitude et longue endurance MALE RPAS (Medium Altitude Long Endurance Remotely Piloted Aircraft System), confié à Airbus, Dassault Aviation et Leonardo-Finmeccanica, a été officialisé à l’occasion d’une réunion présidée par l’Organisation Conjointe de Coopération en matière d’ARmement (OCCAR), en présence des représentants des Etats partenaires du programme (Allemagne, Espagne, France et Italie).Le MALE RPAS Auparavant désigné MALE 2020, le projet de drone européen MALE RPAS porte sur le développement d’un système aérien sans pilote dédié aux missions de moyenne altitude et longue endurance (MALE). Outre le fait de répondre aux besoins des forces armées européennes, il prendra en compte la nécessité d’optimiser les ressources budgétaires en fédérant le financement des coûts de recherche et développement. De par la nature européenne de ce développement, les critères essentiels de certification de ce système et la souveraineté de son exploitation par les Forces armées seront pris en compte dès le début du programme. Le projet de drone MALE européen vise à favoriser le développement des hautes technologies et à pérenniser les compétences clés et les emplois hautement qualifiés en Europe. sera un système aérien sans pilote de nouvelle génération dédié aux missions armées de renseignement, surveillance, ciblage et reconnaissance (ISTAR). Son intégration au trafic aérien et sa certification en vue d’opérer dans l’espace aérien extrêmement dense de l’Europe font partie des principaux objectifs distinctifs de ce programme.
L’étude de définition de deux ans débute ce mois-ci et sera menée conjointement par Airbus Defence and Space, Dassault Aviation et la Division Avions de Leonardo-Finmeccanica, à raison d’une répartition égale des tâches. Ces trois entreprises agiront par conséquent en tant que cotraitants dans le cadre de cette étude de définition.
La conclusion de cette étude marquera le coup d’envoi de la phase de développement prévue en 2018, en vue du vol inaugural d’un prototype début 2023 et de la livraison du premier système à l’horizon 2025.
Les exigences opérationnelles des nations partenaires seront définies en étroite coopération avec les Forces armées.
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Comme le F22 ou mieux les F35, à moins que ce soit sur les ravitailleurs ?
Encore un programme multinational OCCAR avec un montage en co-traitance industrielle à objectif purement politique, et qui promet des déboires du même acabis que ceux de l'A400M ou l'Eurofighter... N'importe lequel des 4 pays et des industriels peut mener ce programme seul de façon bien plus efficace. Mais il faut éviter de faire 4 fois la même chose et donner du travail à tout le monde; alors on monte une usine à gaz. Une mise en concurrence des projets (comme aux US) permettrait d'avoir un produit cohérent, développé plus rapidement et pour moins cher, mais...
Décidément, l'Europe n'est vraiment pas mûre pour une politique de défense et d'armement commune.