Dernier atterrissage pour le Mirage n°357 et porteur de la décoration spéciale révélée le 21 juin dernier, lors de la journée de célébration à Istres. © Alexandre Beuzeboc/Armée de l’Air
Jeudi dernier, 30 août, les trois derniers Mirage 2000N aux couleurs de l’escadron 2/4 La Fayette se sont posés sur la base de Châteaudun. Le 2000N, c’est maintenant bien fini !
Deux avions se sont posés le matin et le troisième les a rejoint l’après midi. Quand le capitaine Philippe L. alias « Jonah » a coupé le réacteur du Mirage n°348 à 14h40, il a mis un terme à 31 années de carrière de l’avion au sein de l’armée de l’Air. Incidemment, il a également clôturé sa carrière d’officier sous contrat, avec quatorze années passées en escadron et près de 2600 heures de vol sur le biplace « nucléaire » : « Je m’y suis repris à deux fois pour couper le réacteur, une hésitation due à l’émotion…, et je me souviendrai longtemps du tachymètre qui dévisse… » Derrière lui pour ce vol historique, en lieu et place de l’habituel navigateur avait pris place « Geoff », commandant de l’escadron. Le Mirage a été accueilli par les pompiers et l’équipage a eu droit à une flute de champagne à sa descente de l’avion.
Traditionnel passage sous les lances des pompiers de l’armée de l’Air. Un départ en retraite, ça s’arrose… © Alexandre Beuzeboc/Armée de l’Air
Les réacteurs sont coupés pour la dernière fois, les avions vont être à présent démantelés et servir de réservoirs de pièces détachées. © Alexandre Beuzeboc/Armée de l’Air
Deux des trois équipages ayant amené les trois derniers avions à Chateaudun, le 30 août. De gauche à droite, « Petule », « Nanard », « Popeye » et « Chabal ». Que des bons ! © Alexandre Beuzeboc/Armée de l’Air
A l’instar des avions déjà transférés à Châteaudun, ces derniers Mirage 2000N seront démontés dans les semaines à venir pour en récupérer les pièces pouvant servir aux autres flottes de chasseurs delta. Mais est ce vraiment la toute fin de l’histoire pour le Mirage 2000N ? Pas tout a fait, puisque DGA Essais en vol a récupéré l’avion n°356, qui va venir s’ajouter au n°301 déjà utilisé pour les expérimentations du CEV et la formation des navigants d’essais au sein de l’EPNER.
Frédéric Lert
La défaillance d’une aube de réacteur a entraîné la perte d’un F-16 de l’US Air… Read More
Le tout premier bimoteur d'affaires HondaJet Echelon prend forme à Greensboro. Honda Aircraft a commencé… Read More
Depuis plusieurs mois déjà, la CIA utilise des drones pour surveiller les cartels de la… Read More
En 2024, le BEA a publié 22 rapports d'accidents mortels relatifs aux ULM. C'est 3… Read More
La compagnie nationale lettone est parvenue à mi-parcours de son objectif d'exploiter 100 Airbus A220-300… Read More
Thales, en partenariat avec la compagnie aérienne française Amelia et le collectif Breakthrough Energy Contrails,… Read More
This website uses cookies.
View Comments
Pour les jaguars ils sont sur leurs roues, mais ils ne sont pas en état de vol, j'étais a Châteaudun ce jour là et on a eu cette impression la aussi, mais en passant a côté des avions ils sont bel et bien vides .
Ils ne sont pas au roulage, il suffit de bien regarder la photo et on constate que les trappes de train sont ouvertes, que les volets sont rentrés (incompatible pour un roulage avant décollage ou même après atterrissage) et surtout il y a absence des tuyères moteurs... Donc pas de moteur...bref 2 bons vieux jaguar entrain de sécher a Châteaubourg comme bcp d'autres.
Ah oui, très bonne question. Que font les 2 Jags derrière les 2000. Ils semblent être au roulage, alors qu'ils sont officiellement retires du service depuis 2005. Merci de la réponse.
Salut à ce bel avion et aux gens du La Fayette.
Pouvez vous nous éclairer sur les 2 Jaguars qui circule en douce a l'arrière plan de la photo 4 ?!
Probablement lié au contrat de modernisation des jaguar indiens...qui ont besoin de pièces, voir de cellules.