Thales, l'ONERA ou encore MDBA travaillent depuis plusieurs années sur des systèmes anti-drones. Thales a notamment développé le radar Ground Observer 20 Multi-Mission pour surveiller les basses couches et les mouvements au sol. © Thales
Le français Thales va coordonner les travaux d'un programme européen réunissant 23 industriels, centres de recherche et universitaires. Son objectif est de réarmer l'Europe en commençant par trouver un moyen de faire communiquer ensemble les différents systèmes. Le programme veut protéger l'Europe contre la menace des essaims de drones et jusqu'aux missiles hypersoniques.
Pour permettre aux armées des États membres de l’Union européenne de se coordonner en cas d’agression, il faut qu’elles parviennent à communiquer de manière rapide et efficace. Radars, capteurs passifs et systèmes de commandement et de contrôle de différents fournisseurs et pays devront communiquer ensemble en temps réel et échanger des données.
Alors que l’Union européenne a annoncé un plan ambitieux de 800 milliards d’euros pour réarmer l’Europe face à la montée des menaces, le Fonds européen de défense co-finance un programme coordonné par Thales et qui implique 23 industriels du secteur de l’aviation militaire, des centres de recherche et des universités.
Le consortium EISNET (European Interactive Sensor-Based Dynamic Defence Network) vise à améliorer la réactivité, la résilience et les performances des systèmes de défense aérienne IAMD (Integrated Air Missile Defence) afin de protéger l’UE des menaces allant des essaims de drones jusqu’aux missiles hypersoniques.
Le groupe va développer et démontrer un protocole de communication en temps réel de nouvelle génération, sécurisé et rapide, baptisé EISNET Architecture Framework Tool (EAFT). Un prototype sera développé et testé dans le cadre de divers scénarios de lutte contre les menaces aériennes.
L’ONERA, MBDA Italia, Leonardo et Saab font partie des 23 partenaires du programme.
