Safran célèbre les 10 millions d’heures de vol du moteur Arrius livré à plus de 3.800 exemplaires à 430 clients dans 60 pays. La famille Arrius couvre une plage de puissance entre 450 et 750 shp et se destine au marché des hélicoptères légers monomoteurs et bimoteurs
Initialement installé en 1996 sur l’EC135, la version Arrius 2B2Plus est entrée en service sur le H135 d’Airbus en 2014. « Cette combinaison est devenue de plus en plus populaire auprès des opérateurs, et notamment ceux qui assurent des services de transport médicalisé d’urgence (EMS) et des missions militaires. », affirme Safran Helicopter Engines.
En 2016, l’Arrius 2R est devenu opérationnel sur le monomoteur Bell 505. Equipés d’un calculateur de régulation (FADEC ou Full Authority Digital Engine Control) double canal et assemblés dans l’usine Safran de Grand Prairie au Texas, plus de 200 exemplaires d’Arrius 2R sont maintenant en service.
Une autre variante, l’Arrius 2G1, équipe l’hélicoptère russe Ka-226. En service en Russie, cet hélicoptère fait également l’objet d’un important contrat militaire en négociation entre la Russie et l’Inde. Le moteur Arrius, plus compétitif que jamais, va rester au coeur de l’offre Safran en matière de propulsion pendant de nombreuses années.
Fabrice Condamine, Chef des Programmes de Moteurs d’Hélicoptères Légers et Moyens chez Safran Helicopter Engines, a déclaré : « caractérisé par une conception simple et robuste, l’Arrius est réputé pour ses faibles coûts d’exploitation ainsi qu’une maintenance simple. Pour les opérateurs effectuant des missions exigeantes de type EMS, recherche et sauvetage ou entraînement militaire, ou volant dans des environnements difficiles tels que la montagne ou des conditions de haute altitude et température élevée (hot & high), il renforce le niveau de confiance des équipages avec ses performances et sa robustesse. Depuis plus de 20 ans, notre moteur a évolué sur le marché des hélicoptères légers et nous nous sommes engagés à capitaliser sur ses forces afin de développer de nouveaux modèles, toujours plus performants ».
Actuellement, le démonstrateur technologique Add+ développé sur une base d’Arrius réalise ses essais au sol. Intégrant 30 % de composants en fabrication additive (ou impression 3D), il va permettre l’incorporation de plus de pièces réalisées avec ce mode de fabrication dans les futurs modèles d’Arrius, ce qui permettra l’ajout de nouvelles fonctionnalités, des performances accrues et la réduction des cycles de production et de la masse du moteur.
Les premières versions de l’Arrius disposent d’une régulation hydromécanique, tandis que les plus récentes sont équipées d’un FADEC simple canal, ou double dans le cas de l’Arrius 2R et des futures versions, afin d’améliorer le fonctionnement du moteur et de réduire la charge de travail du pilote.
Les hélicoptères Puma HC2 âgés d’un demi-siècle seront retirés du service en 2025. Ils seront… Read More
La tour de contrôle centrale de l'aéroport de Paris-Charles de Gaulle est en travaux. Fin… Read More
Depuis plus de quatre décennies, le Pilatus PC-7 constitue la pièce maîtresse de la formation… Read More
On a rarement vu une compagnie aérienne aussi bien préparée à déposer le bilan que… Read More
Dans un roman, Jean Rousselot raconte à la première personne du singulier la carrière militaire… Read More
Textron Aviation a livré à l'armée de l'air péruvienne le premier de 2 Beechcraft King… Read More