L’Association Nationale du Service Médical d’Urgence par Hélicoptère (ANSMUH) organise, le vendredi 16 septembre 2016, à Mulhouse, son quatrième colloque SMUH (Service Médical d’Urgence par Hélicoptère).
Les thèmes développés seront :
- Réglementation :
- Sécurité :
- Formation :
7 commentaires
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Les professionnels du SAMU héliporté préparent leur colloque annuel
J’aimerai connaître la ou les raisons pour lesquelles le SNPNAC n’ait pas participé à la commission nationale mixte.
Les professionnels du SAMU héliporté préparent leur colloque annuel
Bonjour
Le Syndicat National des exploitants d’hélicoptères (SNEH) souhaite réagir suite à l’affirmation erronée du SNPNAC (message du 20/07/2016) selon laquelle « …le SNEH refuse… » d’intégrer les assistants de vol SMUH (TCM SMUH) à la convention collective des personnels navigants techniques des exploitants d’hélicoptères.
Une réunion de la Commission nationale mixte s’est tenue sur le sujet social des TCM SMUH le 16 octobre dernier à la DGAC. Le SNPNAC y était invité mais ne s’y est pas rendu contrairement aux autres organisations de syndicat de navigants.
Les participants ont pu constater que l’impossibilité d’intégrer les TCM SMUH à la convention résultait de la rédaction de l’arrêté du 29 septembre 2015, instituant les membres d’équipages techniques SMUH.
Le législateur a rattaché les TCM SMUH au 4ème alinéa de l’article L.6521-1 du code des transports, or, il s’avère que cet alinéa ne correspond pas à une fonction de navigant technique mais de celle de navigant commercial et que de ce fait la convention collective des personnels navigants techniques des exploitants d’hélicoptères ne pouvait accueillir cette nouvelle catégorie de personnel.
Le SNEH a donc demandé à ce que l’arrêté du 29 septembre 2015 soit modifié afin de rattacher les TCM SMUH au 3ème alinéa qui lui correspond à une fonction de navigant technique afin de permettre l’intégration dans la convention collective.
Le SNEH a d’une façon constante souhaité l’intégration des TCM SMUH à la convention collective mais force est de constater qu’il existe une impossibilité juridique, qui a d’ailleurs été relevée par d’autres syndicats de personnels navigants présents lors de cette importante réunion.
Le SNEH a réitéré sa demande lors de la dernière commission nationale mixte qui s’est tenue à la DGAC le 27 mai dernier.
Je suis désolé de ce développement un peu technique mais nécessaire à une approche rigoureuse de la problématique sociale et à la compréhension de la situation de ces nouveaux personnels dorénavant intégrés dans nos entreprises.
Yannick METAIRIE
Président de la commission sociale du SNEH
Les professionnels du SAMU héliporté préparent leur colloque annuel
Affecter un statut de navigant professionnel à du personnel n’ayant pas de réelle formation sérieuse relève d’une drôle d’équation…
A qui la faute, les solutions possibles ont été écartées d’un revers de manche par les partenaires sociaux qui maintenant viendraient se plaindre du minima statutaire du personnage !
Les cotisations de ci ou de là cela sert qui en réalité ?
Peu ou pas de prérequis préalable fixé, donc une logique à minima, vieux comme le monde, on nivelle par le bas…
Mais ne n’est pas le sujet, le statut du TCM, le sujet c’est le cœur du métier, l’efficience de la mission héliportée qui devrait augmenter son efficacité au lieu de la voir se restreindre en terme de capacité d’emport et de range.
Ce qui comte ce sont les chances du patient et non pas les affaires administratives de la nouvelle fonction, ont elles augmentées avec cette nouvelle posture ?
On a l’impression que cela n’intéresse pas grand monde les chances du patient ? surtout avec un vecteur aérien qui coûte si cher ?
étonnant non !
Les professionnels du SAMU héliporté préparent leur colloque annuel
Je souhaiterais que le membre d’équipage ait un statut PN,
pour le reste il faut voir qui va payer cette mise en conformité de tous les sujets abordés ?
Les professionnels du SAMU héliporté préparent leur colloque annuel
Bonjour,
Les membres d’équipages techniques en SMUH (TCM) sont déjà, par arrêté du directeur de l’Aviation Civile d’octobre 2015, reconnu comme des personnels navigants professionnels.
Le problème de la gestion de ces personnels ne vient que du fait que le SNEH refuse de les intégrer à la convention collective des PNT hélico.
Ces TCM cotisent aussi à la CRPN pour leur retraite complémentaire.
Aujourd’hui sans grille conventionnelle salariale, ces membres d’équipages techniques sont exploités par les entreprises du secteur. Certains, après prélèvements obligatoire de la mutuelle, ne gagnent pas 1000€ net par mois.
Voilà la réalité du terrain…
SNPNAC
Bonjour,
Je suis TCM, je trouve ce travail intéressant et passionnant pour un ancien militaire comme moi. Je déplore le fait que les entreprises exploitent les personnels de ce nouveau métier sous des prétextes de lois et de textes pas très clairs, ou l’on y comprend pas grand chose d’ailleurs….Je souhaite que les salaires évoluent vers les 1500 euros net par mois.
Ce n’est pas banal d’embarquer à bord d’un hélicoptère de jour comme de nuit avec une équipe médical qui compte aussi sur son équipage pour les épauler face à certaines interventions délicates. Cette mission confiée aux TCM est devenue conséquente en terme de responsabilités. Je souhaite que ce beau métier soit reconnu pour que les personnels n’aient pas a ce dire qu’ils ne sont pas là que pour l’argent, mais que sans l’argent ils ne seraient pas venu…
Très bonne année 2017 à tous les équipages SMUH.
Les professionnels du SAMU héliporté préparent leur colloque annuel
Il manque une rubrique.
« Comment le SMUH peut aider à gérer le potentiel budgétaire alloué aux hôpitaux pour ne pas finir les derniers jours de l’année civile sans pouvoir voler et laisser les malades en plan. »
Expérience vécue suite à un AVC lourd le 24-12, l’hélico de l’hôpital ne peut décoller le budget annuel est consommé dés le 21-12. Cool, les pilotes ne sont donc pas la, (Les toubibs neurologues, non plus que des internes) c’est Noël pour tous, de plus les pilotes ne sont que détachés et ne vivent pas sur place. L’urgence ne peut être traitée d’hôpital à hôpital CHU. Moralité : Restez prés d’une grande ville ou d’un grand centre pour que le temps d’intervention soit inférieur à 4 heures suite à l’ AVC, sinon votre probabilité d’y passer augmente et si vous vous en tirez, vous serez peut être vivant mais fortement handicapé. C’est l’abandon de la « ruralité » et du service public, quoiqu’ils en disent.
Pour info :
• 150 000 AVC chaque année, 1 toutes les 4 minutes
• 80 % à cause d’une ischémie, 20 % à cause d’une hémorragie
• 7 millions d’hypertendus en France,
• L’AVC, une urgence : agir dans les 3 heures. 7 heures après, dommages souvent irréversibles
Après un AVC :
• 1 personne sur 5 décède dans le mois qui suit
• les 3/4 des survivants en gardent des séquelles définitives
• 1/3 devient dépendant
• 1/4 ne reprendra jamais d’activité professionnelle
• 1/4 des patients qui ont fait un AVC sont dépressifs
L’AVC ne frappe pas que les personnes âgées.
Chaque année 10 000 à 15 000 personnes de moins de 45 ans en pleine activité voient leur vie bouleversée par un AVC.