Marco Viola assurait l’intérim depuis la démission du précédent PDG, Andreas Löwenstein, en septembre 2020, moins de six mois après le rachat de Kopter par le groupe italien Leonardo.
L’intégration de la start up suisse Kopter au sein du groupe aérospatiale italien Leonardo se poursuit. En l’espace d’une année, et malgré le contexte singulier de cette période, l’hélicoptériste suisse aura été complètement dissout dans le système italien. Un peu plus de trois ans après son arrivée à la tête de Kopter (janvier 2017), Andreas Löwenstein s’était retiré (septembre 2020), suite au rachat de la société par Leonardo, en avril 2020. L’intérim était assuré depuis par Marco Viola qui vient donc d’être officiellement intronisé par le conseil d’administration de Kopter Group AG), « avec effet immédiat ».
Marco Viola a occupé divers postes chez Leonardo Helicopters, pour au final dirigé le processus d’intégration de Kopter dans Leonardo. Pour lui les prochaines échéances sont la certification et l’entrée en service de l’hélicoptère monoturbine SH09. « En parallèle, il positionnera Kopter comme le centre de compétence de Leonardo Helicopters pour les nouveaux hélicoptères légers. », précise Leonardo.
Au moment de rejoindre Kopter, en 2019, Marco Viola était en charge de la production des pales et des têtes de rotors composites à l’usine d’Anagni. De 2017 à 2019, il a été le responsable des plates-formes légères à usage civil. Il a rejoint AgustaWestland (aujourd’hui, la division hélicoptères de Leonardo) en 2003 en tant que responsable dans le domaine des clients gouvernementaux et de la maintenance jusqu’au début de 2008. Il a ensuite été nommé responsable du support clients d’AgustaWestland pour le Moyen-Orient. Fin 2010, Marco Viola a rejoint l’unité de production d’AgustaWestland en tant que responsable de la maintenance des avions à l’usine de Frosinone (MRO et modernisation des hélicoptères militaires). Marco Viola est titulaire d’un diplôme d’ingénieur en aéronautique de l’université de Pise.
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Lorsqu'en 2010 Marenco s'est lancé dans le développement de cet hélicoptère tout paraissait simple et on annonçait la certification d'une machine exceptionnelle pour 2014. Le concept est séduisant car il propose une cellule typée bimoteur léger prisée par le marché "parapublic" mais avec un seul moteur. On offre ainsi presque le même service que les Airbus 135 et 145 mais en beaucoup moins cher. Cet hélicoptère peut ainsi s'imposer hors de l'Europe dont la réglementation, principe de précaution oblige, méprise le monomoteur. L' Ecureuil n'est donc pas le principal adversaire. Reste a maîtriser le développement et la , tant sur le plan industriel que sur les essais en vol , ce programme a beaucoup tâtonné. Le changement de pratiquement tous les équipements et l'arrivée de Léonardo devrait enfin nous proposer un produit intéressant et novateur.