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Une version multi-missions de l’hélicoptère lourd Model 234

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Frédéric Marsaly

Columbia Helicopter, spécialiste des hélicoptères lourds, propose une évolution multi-missions du Boeing-Vertol 234, version civile du célèbre Chinook, dont elle est détentrice du certificat de type depuis 2006. Il sera doté d’un intérieur modulable et interchangeable rapidement.

Un aménagement capable d’emporter 44 passagers pourra laisser la place à  19 soldats équipés, face à face, en mesure de sortir de l’appareil rapidement par la rampe arrière ou par corde en cas d’absence de DZ digne de ce nom. Une configuration avec une douzaine de civières est également prévue.

Le Model 234 en configuration 19 passagers. © Columbia Helicopters

Un plancher cargo permettra aussi d’embarquer du fret en vrac ou bien palettisé et l’appareil conservera bien sûr ses capacités de levage sous élingue.

Pour les missions feux de forêt, le 234 conservera ses capacités d’emport de 9800 litres sous élingue (bambi bucket) ou bien être doté d’une soute interne de 10 500 litres d’eau ou de retardant plus 500 litres d’émulseur.

Pour les missions feux de forêt, le Model 234 peut être équipé d’une soute interne. © Columbia Helicopters

Le Model 234, dont Columbia exploite 11 exemplaires, a l’avantage de pouvoir être proposé sans restriction alors que ses CH-47D, obtenus en surplus des forces américaines, de capacités équivalentes, restent soumis aux règlements ITAR (International Trafic in Arms Regulation) très contraignants pour les missions à l’étranger notamment.

FrM

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Frédéric Marsaly

Frédéric Marsaly, passionné par l'aviation et son histoire, a collaboré à de nombreux média, presse écrite, en ligne et même télévision. Il a également publié une douzaine d'ouvrages portant autant sur l'aviation militaire que civile. Frédéric Marsaly est aussi le cofondateur et le rédacteur en chef-adjoint du site L'Aérobibliothèque.

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    • L'administration : un à droite regarde, un à gauche contrôle et le pilote (au centre du poste, n'apparait pas sur l'image) opère les leviers de commandes.
      Ils respectent le notice AFNHELCOP N° 555783627 - B, en attente de révision, car il y a des retours qui signalent la difficulté pour le pilote de regarder le sol.
      Les débats tournent autour de deux solutions :
      - Installation d'un LIDAR, calibré et homologué
      - Installation d'un sonar, à dénavaliser
      - le radar à vision synthétique étant jugé trop long à développer, autant que l'intégration des sonde de vents traversiers installées au sol, hors de l'effet de la machine...
      La commission doit statuer dans les prochains mois, si le Covid ne perturbe pas l'agenda prévu.
      Sinon les assurances ne couvriraient pas les éventuels dommages.

    • @Matthieu
      ... Oui, ça rappelle la blague du pilote, de l'hôtesse et du singe... "C'est qui qui conduisait l'avion ?"
      Bon, pas racontable ici :-)

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Frédéric Marsaly

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