La production des six satellites du système européen de navigation par satellite Galileo de deuxième génération (G2) a commencé sur le site d’Airbus à Friedrichshafen (Allemagne), avec l’arrivée des premiers éléments structurels du modèle de vol. Le lancement des satellites Galileo G2 est prévu dans quelques années pour permettre le développement initial et la validation du système de seconde génération.
Pour respecter le calendrier exigeant de livraison des six satellites en moins de deux ans, Airbus a mis au point un programme de production coordonné afin de tirer parti de l’expertise en matière de fabrication, d’intégration et d’essais des engins spatiaux sur les sites d’Airbus, notamment Backnang (près de Stuttgart), Friedrichshafen, Madrid, Ottobrunn (près de Munich) et Toulouse. La deuxième plateforme devrait arriver début 2024 et la troisième vers la fin de l’année prochaine. L’approche modulaire adoptée par Airbus pour la fabrication des satellites G2 permettra de produire trois satellites en parallèle.
Les satellites G2 intégreront des antennes de navigation améliorées qui contribueront à accroître la précision du système européen de navigation par satellite. Ils seront équipés pour la première fois d’une propulsion électrique et d’antennes de navigation plus résistantes, et se verront également dotés de charges utiles entièrement numériques qui pourront être facilement reconfigurées en orbite, ce qui leur permettra de répondre activement aux besoins en constante évolution des utilisateurs grâce à des signaux et des services novateurs.
Les satellites d’un peu plus de 2 tonnes, qui bénéficient de l’héritage, notamment en terme de fiabilité, de la série de satellites de télécommunications Eurostar d’Airbus, vont incorporer également six (au lieu de quatre) horloges atomiques améliorées ainsi que des liaisons inter-satellites, leur permettant de communiquer et d’effectuer des vérifications croisées entre eux. L’objectif est d’offrir un positionnement d’une précision décimétrique aux utilisateurs du monde entier. Ils seront contrôlables avec un débit de données accru vers et depuis le sol et équipés de mécanismes avancés de protection contre le brouillage et l’usurpation d’identité pour protéger les signaux Galileo. Les satellites resteront en orbite pendant 15 ans.
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