L'achat de Rafale par l'Inde ouvre d'importantes perspectives commerciales pour les industriels français dans le pays. © Dassault
Les commandes et les livraisons de Rafale se sont maintenues à un bon niveau en 2016. En revanche, la gamme Falcon continue de pâtir du marasme qui règne sur le marché des avions d’affaires.
Dassault Aviation a enregistré en 2016 la commande de 36 Rafale Export, suite à la signature et l’entrée en vigueur du contrat avec l’Inde. En 2015, l’avionneur français avait atteint le record de 48 commandes grâce aux contrats signés avec l’Egypte (24 appareils) et le Qatar (24). Comme prévu, 9 Rafale (6 France et 3 Égypte) ont été livrés en 2016 contre 8 (5 France et 3 Égypte) en 2015. A noter que Dassault a aussi livré à la France, en 2016, 2 Rafale Marine rétrofités au standard F3.
Côté avions d’affaires, le constructeur français a accusé le coup, en 2016 encore. Il a enregistré 33 commandes de Falcon et, dans le même temps a déploré l’annulation de 12 Falcon 5X. En 2015, 45 Falcon ont été commandés et 20 Falcon Netjet annulés. « La faiblesse des prises de commandes est le reflet d’un marché de l’aviation d’affaires difficile », résume Dassault qui a livré 6 Falcon de moins qu’en 2015 (49 contre 55).
Au 31 décembre 2016, son carnet de commandes comprend 110 Rafale (32 France et 78 Export) et 63 Falcon, contre 83 Rafale (38 France et 45 Export) et 91 Falcon au 31 décembre 2015.
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On ne peut que supporter ce constructeur d'excellence, qui a toujours su drainer les meilleurs éléments sortis de nos grandes écoles.
La question lancinante reste la suivante : après le Rafale, quel programme d'avion militaire (avec ou sans pilote) de pointe ?
Bloch-Dassault, c'est 100 ans d'indépendance, mais avec les supports politiques qui conviennent. Les temps changent. Quel avenir envisagent ses décideurs ?
Et vivement des politiques plus préoccupés par la conservation de ce pôle de compétence !