Le nouveau CEO de Boeing, Robert Ortberg, à droite, doit faire face à des revendications fermes de la principale organisation syndicale du secteur. © Boeing
En plus de toutes les avanies qui touchent le constructeur de Seattle, le risque d'une grève généralisée n'était pas le moindre. L'accord signé entre le constructeur et le syndicat des machinistes et des travailleurs de l'industrie aérospatiale a pour objectif d'éviter une grève dans les usines de l'état de Washington.
Le point principal porte sur une augmentation générale des salaires de 25% sur quatre ans pour tous les employés, avec une réduction de leur part des dépenses de santé et une augmentation de la participation de la compagnie aux plans de retraites. En dépit de ces avancées importantes, il faut noter qu’elles sont très largement en dessous des demandes du syndicat, lequel représente pas moins de 33 000 employés chez Boeing, qui réclamait jusqu’à 40% d’augmentations ainsi qu’une prime de 3000$ dès la ratification de l’accord.
Autre point essentiel figurant au cœur de ces négociations, la confirmation que le prochain avion Boeing sera bien construit dans la région de Seattle et de Portland et non pas dans un autre État, comme les 787 assemblés en Caroline du Sud, dans des usines où les « Unions » n’ont pas le même poids.
Le projet d’accord doit faire l’objet d’un vote au sein de l' »Union » ce jeudi. Si les membres estiment que leurs demandes ne sont pas satisfaites, la grève demeure envisageable.
