Boeing a réalisé ses premiers vols d'essai à partir de 2008, avec des carburants durables, notamment dans le cadre de son programme ecoDemonstrator. © Boeing
Aujourd’hui, les carburants aviation durable sont directement intégrés au kérosène traditionnel pour former un mélange de 50/50, le maximum autorisé par les spécifications actuelles des carburants. L’engagement de Boeing porte sur l’identification des changements devant être apportés à ses avions commerciaux actuels et futurs pour qu’ils puissent voler avec des carburants 100 % durables, ainsi que sur la collaboration avec les autorités de réglementation et l’ensemble de l’industrie pour relever la limite actuellement autorisée dans les mélanges en vue d’augmenter leur utilisation.
L’avionneur...
2 commentaires
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Ah le green washing a de beaux jours devant lui. Le plus durable dans le carburant est de ne pas le consommer. Ce qui signifierait moins de transport. Le système n’aimerait pas du tout.
Un bel exercice de communication.
Qui ne met pas en relief le principal problème des carburants durables : quelles études nous montrent que nous saurons en produire autant que nécessaire et dans quelles conditions économiques.
En observant que les questions sont de même nature pour l’hydrogène.
Il y a maintenant peu de doute que carburants durables (dits de 3eme génération : sans compétition avec la nourriture humaine ou animale) et hydrogène soient des solutions techniquement accessibles.
Les concepts sont reconnus comme techniquement réalistes (chacun dans son domaine).
Il reste bien sûr beaucoup de travail pour passer du concept à une solution fiable, sûre et viable.
Mais on devrait s’attaquer immédiatement à la question de la ressource.
En 2018, l’aviation mondiale a consommé 340 Mt de carburant.
A activité constante, où allons-nous trouver les 4.500 TWh correspondant ?