A l’occasion de la COP21, conférence mondiale sur le climat, chaque industriel ou prestataire de services, met en avant ses actions et innovations en faveur de l’environnement. Dassault Aviation n’échappe pas à cet élan. L’avionneur vient de rappeler qu’au sein du programme CleanSky porté par la Commission Européenne et la plupart des acteurs aéronautiques européens (Airbus, Finmeccanica, Rolls-Royce, Saab, Safran, Thales,…), il est plus particulièrement impliqué dans la plate-forme technologique « Smart Fixed Wing Aircraft (SFWA) ». Celle-ci prépare les voilures du futur à laminarité étendue et à contrôle de charges ainsi que les architectures d’arrière-corps silencieux (masquage du bruit des moteurs vers le sol).
Dans CleanSky, Dassault est également coresponsable de la plate-forme « eco-design », avec l’institut de recherche allemand Fraunhofer, qui vise à rendre la fabrication, la maintenance et le démantèlement des avions plus écologiques : réduction des ressources (eau, énergie) et des quantités de matières premières utilisées, élimination des rejets gazeux (CO2, COV) et liquides (huile de coupe, eaux souillées). Dans ce domaine, les enjeux portent notamment sur les technologies de green manufacturing : matériaux composites, nouveaux alliages légers, nouveaux procédés d’usinage, fabrication additive ou impression 3D Dassault Aviation s’est lancé dans la fabrication additive dès 1990. Il la déploie depuis les années 2000 sur les programmes Falcon et Rafale ; en 2013, une nouvelle étape a été franchie avec l’application de la fabrication directe aux pièces métalliques.
Par ailleurs, Dassault Aviation est impliqué dans le programme CORAC CORAC est un programme national soutenant les activités de recherche considérées comme des pôles d’excellence française. Cette initiative, lancée à la suite du Grenelle de l’environnement, rassemble les industriels français de l’aéronautique pour travailler notamment à l’allègement des cellules, à la baisse des niveaux de bruit et au développement des systèmes de navigation compatibles avec le contrôle aérien futur. Plus précisément, il étudie cinq thèmes principaux : un démonstrateur de voilure composite, l’avionique modulaire étendue aux avions d’affaires, le cockpit du futur, l’avion plus électrique et le traitement des sources de bruit des cellules d’avion.
Ces travaux sont financés à 50 % par l’État, dans le cadre du Projet
d’Investissement d’Avenir (PIA), et à 50 % par les industriels.
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