L'équipementier Daher a conçu un longeron de voilure en composite pour le compte du CORAC et son projet d'avion composite du futur © Daher
L’usine du futur, chez Daher, c’est déjà le présent. Avec un processus automatisé à 80%, l’équipementier a réalisé un longeron de voilure de 10 mètres entièrement en composite thermodurcissable hors autoclavel’autoclave est utilisé pour la cuisson des pièces en jouant sur la pression. La technique hors-autoclave ou « out of autoclave » (OOA) utilisée par Daher est la cuisson sous vide en étuve qui sera monté sur un caisson de voilure de test en 2018. L’objectif...
8 commentaires
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Oui, la différence est dans le procédé hors-autoclave qui réduit les coûts et la dépense énergétique, très peu de fabricants maîtrisent encore cette techno.
Il y a aussi une avancée importante dans l’intégration de fonctions, qui réduit les opérations d’assemblage.
Donc d’autres applications possibles : coques de bateau, de pièces de voitures, de châssis de monoplace, etc..
Un rêve ! Si la machine qui fabrique ce longeron pouvait se déplacer on pourrait fabriquer les pales d’éoliennes au plus près du lieu de montage. Quelle économie, rien que sur le transport. On pourrait monter des éoliennes dans des lieux pour l’instant inaccessibles.
Bien sur les éoliennes sont très louables sans co2 , les pales jolies pour un aviateur ! Mais ne pourrait on faire a leur place des cylindres Flettner ( comme la Calypso 2) et déguisés en arbres pour la beauté des paysages ? Imaginez Gauguin peignant certains champs si heliceens ! Comment sera le 22 ème siècle ?
Surtout pas ! Les éoliennes sont une hérésie ,une tromperie écolo !
Pourquoi ? deux raisons (au moins )
1- en l’absence de mise en boite de l’énergie -à cette échelle – ,elles sont un quart d’un système producteur 24/24 ! car le vent est aléatoire ,et en moyenne , ne fait tourner cet appareil que 25% du temps ; le reste du système ,ce sont des centrales à démarrage rapide (oui ,le vent ne prévient pas …) donc à fossiles ,et polluantes .
2- la « concentration » de cette production est sans commune mesure avec les autres moyens ,et bien trop faible : avec une centrale atomique de 1 km2 ,on alimente Paris , alors que avec des éoliennes ,il faut couvrir Tout le bassin parisien (de Caen … à Dijon ! )
Donc ,pour moi ,c’est NON !
Ca tombe bien, le longeron de voilure de l’ATR 72 sort de la même usine. En revanche pour les initiés le saut technique entre les 2 longerons saute au yeux.
Franchement, je ne vois pas l’innovation..
l’ATR 72 vole avec deux longerons 100% carbone mais aussi les panneaux extrados et intrados depuis 1988 soit quand même 29 ans….Ceci dit, cela ne doit pas empêcher la recherche!
D’après l’article l’innovation réside dans l’automatisation du procédé et dans le composite thermodurcissable hors autoclave.