Jacques Villain / Aerobuzz.fr
Décédé jeudi dernier à l'âge de 68 ans, Jacques Villain, spécialiste incontesté du domaine spatial, aura témoigné dans sa longue lutte contre la maladie de la même pugnacité dont il a fait preuve dans la conduite d'une carrière exemplaire.
[caption id="attachment_48705" align="aligncenter" width="300"] Jacques Villain / Aerobuzz.fr[/caption]Ingénieur de formation, il a débuté sa vie professionnelle à la Délégation générale pour l'armement dans ce que l'on appelait à l'époque les engins,...
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Je n’ai connu Jacques Villain qu’au travers de ses livres : « Satellites espions », « Irons-nous un jour sur Mars », « À la conquête de l’espace », « D’Hiroshima à la dissuasion nucléaire »… parmi lesquels ont remarquera un excellent « Robert Esnault-Pelterie » (qui lui avait valu un « coup de cœur » de l’Aérobibliothèque).
Je ne peux que reprendre les propos de Germain Chambost et de Michel Polacco. Nous perdons un « spécialiste incontesté du domaine spatial » (passionnant et doté d’une bonne plume qui plus est), une « source inépuisable de connaissances sur tout le domaine spatial ». Outre la peine que suscite nécessairement le décès d’un membre de notre petite communauté aérospatiale, force est de reconnaître que Jacques Villain tenait une place de choix dans une matière où les auteurs compétents sont peu nombreux.
Il était pour moi une source inépuisable de connaissances sur tout le domaine spatial. Nous avions fait de nombreuses émissions ensemble à la Radio, à la télévison et des conférences aussi.
J’étais un de ses lecteurs assidus. Et je lui portais autant d’amitié que d’estime.
Mes pensées à ses proches et à sa famille.
Michel Polacco.