En 2019, Fives a réalisé un chiffre d’affaires de 1,9 milliards d’euros et comptait plus de 8.400 collaborateurs dans une trentaine de pays. © Fives
Fives annonce avoir finalisé l’acquisition des actifs et activités de Dufieux, concepteur et constructeur de machines-outils de haute technologie. Une décision stratégique qui s’inscrit dans la logique de l’ambition du Plan de relance porté par le gouvernement français.
Avec ce rachat, le Groupe Fives consolide son statut de leader français de la machine-outil de grande dimension et de haute précision. L’offre de fraisage et d’usinage performante proposée par Dufieux est, en effet, complémentaire de celle de Fives. Les activités de Dufieux complètent ainsi l’offre de Fives dans la machine-outil pour les marchés de l’aéronautique, de la défense, du ferroviaire, de l’énergie et de l’industrie générale, présentée sous les marques Forest-Liné, Liné Machines, Giddings & Lewis ou encore Cincinnati. En France, cette offre est développée au sein de sa filiale Fives Machining, qui compte quatre centres de compétences, dont le site de Capdenac (Lot), dédié à la conception et à la réalisation de machines neuves. Cette prise de contrôle contribue également à la sauvegarde et au développement d’une offre française dans ce domaine d’activité alors que la filière aéronautique est fragilisée.
Fondée en 1964, Dufieux conçoit et réalise des machines-outils de grande capacité pour le fraisage, l’usinage mécanique et les applications d’usinage grande vitesse, pour les métaux durs et légers. Les machines 5-axes de Dufieux permettent notamment la production en série de structures en aluminium et titane, la fabrication de pièces aux formes complexes et variées, et le détourage et perçage de pièces en matériaux composites.
Dufieux a développé en partenariat avec Airbus le MMS (Milling Mirror System), une technologie de rupture. Ce procédé d’usinage, utilisé par plusieurs acteurs de l’aéronautique, permet de réaliser des opérations de fraisage, perçage et détourage à grande vitesse de panneaux 3D de fuselage en aluminium. Il vient remplacer un procédé d’usinage par érosion chimique par acide, répondant ainsi aux exigences croissantes en matière environnementale.
Avec l’acquisition des actifs et activités de Dufieux, FivesGroupe d’ingénierie industrielle né il y a plus de 200 ans, Fives conçoit et réalise des machines, des équipements de procédé et des lignes de production pour les plus grands acteurs industriels mondiaux de l’acier et en particulier de l’aéronautique. Chiffre d’affaires 2019 : 1,9 milliards d’euros. Effectifs 2019 : plus de 8.400 collaborateurs dans une trentaine de pays.contribue au maintien d’activités à forte valeur ajoutée en France. Ce mouvement stratégique s’inscrit dans la logique de l’ambition du Plan de relance porté par le gouvernement français, qui fait du renforcement de la souveraineté économique et de l’indépendance technologique françaises l’une de ses grandes priorités.
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Salutations d'un modeste non navigant, qui a participé longtemps à permettre à des privilégiés de voler. Conscient de leur supériorité, je comprends que tout ce qui précède leur activité ne les intéresse pas. Mais je remercie Gil Roy et Aérobuzz de savoir regarder le "grownd side".
Désolé pour l'ambiance, je ne peux pas me résoudre à prendre un pseudo.
Fives-Cail-Babcock avait une usine dans ma ville natale, Denain, devenue la plus pauvre de France après la désindustrialisation.. Elle produisait des moulins pour canne à Sucre au bon vieux temps des colonies. Fives existe toujours. C'est peut-être là que se trouvera la renaissance industrielle française...
Entièrement d'accord avec la réponse de Gil Roy; l'aviation c'est AUSSI notre industrie qui a l'ambition de produire et de vendre à des prix compétitifs des avions faits de cellules, de moteurs, d'équipements performants et soutenir ainsi l'emploi. Et pour ce faire, la qualité, l'efficacité des outils dont cette industrie a besoin pour les fabriquer, l'indépendance nécessaire par rapport aux fournisseurs étrangers sont des données stratégiques. C'est très bien d'en parler.
Voila une annonce dont le lecteur n'a strictement rien à br..ler!
Ça, c'est votre avis! Perso, j'ignorais tout de ces deux entités. Je suis ravi de savoir qu'elles existent, et, cerise sur le gâteau, qu'elle sont françaises.
Si vous en êtes à ce que vous laisser deviner, allez-y, mais gardez-le pour vous.
Cliquez sur page suivante et gardez vous de partager des réflexions dont justement NOUS n'avons rien à faire.
Clic.... suivant !
Un avion, ce n'est pas qu'un instrument pour pilotes...il y a plein d'autres personnes qui s'y intéressent!
Il y a les concepteurs, les dessinateurs et calculateurs, les préparateurs, les usiniers et chaudronniers, les monteurs structure et systèmes, les peintres, les mécaniciens, les vendeurs, pour ne parler que de la production. Il y a après tous ceux grâce à qui l'avion vole, les mécanos en ligne et pistards, les avitailleurs, les contrôleurs, les météo...et j'en passe d'aussi importants! Respectons-les!
Cela fait beaucoup, beaucoup de monde!
Et c'est bien le problème en ces temps de crise anti-aéro...
Bien au contraire. L'aéronautique ce n'est pas que des concepts et des gens qui volent sur des machines existantes. Il y a des enjeux industriels et financiers.
Et bien non, Monsieur, ça m’intéresse bigrement, il y a un rapport direct avec l'aéronautique et au maintien en France de cette activité. J'ai envie de la savoir, et pour le moment je n'ai eu cette info qu'ici. Merci Gil Roy
Pensez-vous savoir ce qui intéresse les lecteurs d'Aerobuzz.fr ? Sur les 30 derniers jours, plus de 315.000 personnes différentes sont venues lire un article. 315.000 ! Nous n'avons pas les moyens de les sonder… Juste d'étudier les statistiques mises à disposition par Google Analytics.
Hier matin, 241 personnes ont lu l'article consacré au rachat de Dufieux, quand nous avons mis en ligne cette info. C'est peu effectivement au regard des 174.808 qui ont lu les deux articles tirés du rapport du BEA sur l'accident de l'A380 d'Air France au-dessus du Groenland.
Devons nous, pour autant, traiter uniquement les sujets qui intéressent la majorité des lecteurs ? Nous ne tomberons pas dans cette fatalité. Surtout pas en cette période difficile !
Les centres d'intérêt de nos lecteurs sont multiples et l'effondrement de la supply chain de la filière aéronautique française concerne notamment ceux qui y travaillent et plus globalement s'intéressent à l'aviation.
L'éclectisme est la marque de fabrique Aerobuzz.fr. Bernard Chabbert parle "oecuménisme" et cela nous convient bien.
L'aéronautique est polymorphe.
Et puis chaque jours nous mettons en ligne quatre à huit articles, soit autant de sujets différents, en espérant que chaque lecteur y trouve son compte.
Merci de m'avoir donné l'opportunité de défendre Aerobuzz.fr et de pouvoir une fois de plus encourager nos lecteurs à s'abonner.
Nos lecteurs ont l'avenir d'Aerobuzz.fr entre leurs mains…
Gil Roy
Bravo et continuez sur cette ligne editoriale.