Accueil » Industrie – brèves » Guillaume Faury se prononce contre la taxe kérosène

Guillaume Faury se prononce contre la taxe kérosène

A la veille des élections européennes, Airbus s'engage. © Airbus

Au cours d'une session de questions-réponses avec la presse dans le cadre des Airbus Innovation Days (Toulouse, 21 et 22 mai 2019),  Guillaume Faury, le nouveau président d'Airbus, s'est prononcé contre la taxation du kérosène à l'échelle européenne. Il a également fait un plaidoyer en faveur de l'Europe.

Interrogé sur la question de la taxation du kérosène, le CEO d’Airbus s’est déclaré contre :  » l’aérien est déjà taxé de nombreuses manières. Nous tenons au respect des règles de l’OACI parce qu’elles permettent d’avoir une marge de manœuvre opérationnelle et que cette marge se traduit par une vraie culture de sécurité. »

Pour lui, la taxation européenne du carburant serait contre productive : « on aurait des cas de figure d’avions décollant à la masse maximale de Grande Bretagne, par exemple,...

Ce contenu est réservé aux abonnés prémium

Les formules prémium

Accès 48h

Tous les articles en accès libre pendant 48h, sans engagement
4.5 €

Abo 1 an

Soyez tranquille pour une année entière d’actus aéro !
69 €/ an

Abo 1 mois

Testez l’offre Premium d’Aérobuzz pendant 1 mois
6.5 €/ mois

Abo 6 mois

Un semestre entier d’actualités premium
36 €/ semestre
Trouve l’offre prémium qui vous correspond

7 commentaires

La possibilité de commenter une information est désormais offerte aux seuls abonnés Premium d’Aerobuzz.fr. Ce choix s’est imposé pour enrayer une dérive détestable. Nous souhaitons qu’à travers leurs commentaires, nos lecteurs puissent apporter une information complémentaire dans l’intérêt de tous, sans craindre de se faire tacler par des internautes anonymes et vindicatifs.

  • Preuve s’il en fallait, que ce n’est pas à l’échelle de l’UE que l’on pourra instaurer une politique écologique, à fortiori si celle-ci met à contribution les industriels qui réclament de leur voeux une UE qui empêche toute concurrence de la part des PME de part le poids des normes européennes…

    Répondre
  • Il serait donc normal et juste que le CDD manut à Auchan paye la TIPP pour embaucher à 5h00 du mat avec sa 106 hors d’âge, mais que Laetitia Haliday ne soit pas taxée pour aller fleurir la tombe de son vieux à StBart en jet privé ? Ceux, nombreux sur ce blog, qui approuve cela en étant des salariés même  » Caaaaadres supérieur, voyons ! » me font penser à des crocodiles entrant dans une fabrique de sacs à main !
    Quand au vendeur de gros navion, don’t worry (faut lui speaker globish): il suffit qu’un représentant du fisc monte à bord à roissy ou Francfort. bonjour commandant, il vous reste combien de carburant hors taxe à bord? Ca fera tant de TIPP européenne avant toute remise en route, merci »
    Emirate ne viendra plus dans la première destination touristique piquer des clients ? Ben qu’ils restent dans le désert à embarquer des dromadaires !
    Au final pensez à la téléconférence et cessons d’empoisonner la planète

    Répondre
  • Je ne vois rien d’extraordinaire dans la situation. Chacun est parfaitement à sa place et défend sa chapelle, ce pour quoi il a été élu ou nommé et pour laquelle chapelle il est motivé et missionné.
    Les états ont la pression écologique de trouver des moyens de polluer moins : la solution la meilleure étant de prendre le problème à la source : moins on brule de carburant, moins on pollue. Il faut donc motiver les gens à voyager utile, ou sinon faire payer les pollueurs.
    Les industriels, ici les compagnies aérienne, ont la pression de la rentabilité : plus ils font voler d’avions et moins ils leurs coutent de frais, le plus ils font du profit. Ils ont intérêt que les prix du billets soient minimum pour qu’un maximum de gens soient motivés à voler.

    A partir de là, le client, nous, choisit son camp : se déplacer pour pas cher (et polluer), ou faire le choix de moins polluer en prenant le problème à la base en ne se déplaçant pas pour rien et en trouvant d’autres solutions.

    Être à l’autre bout du monde en 12 heures pour bronzer dans les iles est un luxe.
    Partir de Paris ce matin pour une réunion à Varsovie en fin de matinée et être de retour pour passer la soirée en famille le soir même est un luxe qui a un coût écologique. Si les gens, nous, somment prêt à payer ce luxe, les états seraient idiots de ne pas y prendre leur part.

    Répondre
  • Il me semble que la tipp s’applique déjà sur le jet A1 non? Serait-ce la une nouvelle volonté de racket fiscal déguisée en nouvelle taxe en faveur de l’écologie? Je n’ose y croire, nos gouvernants sont bien trop honnêtes et magnanimes pour faire une telle bêtise.

    Répondre
    • Négatoire. Les compagnies en transport public sont exemptées de TIPP. C’est ausi pour ça que les jet d’affaires se mettent sous CTA, pour avoir une exemption TIPP.
      Pendant ce temps là, je mets 70% de taxe et 30% de carburant dans ma voiture.
      Mais bon faut pas tuer l’industrie aéronautique européenne.
      Si on mettait une taxe CO2 sur tous les vols partant et arrivant en europe (pas sur le fuel mais sur le fait d’arriver ou partir d’europe) on pourrait utiliser cet argent pour la recherche sur de nouvelles solutions, développer les biocarburant de dernière génération basés sur les déchets végétaux et non sur la culture de betterave ou colza qui pollue à mort, ou alors planter des haies entre les champs qui ramène des oiseaux qui bouffe les nuisibles des champs.

      Répondre
  • Euh … Taxe du kérosène les prix du carburants n’étant pas les même partout il me semble que l’effet « l’avion décolle avec les pleins pour ne pas avoir à acheter du carburant plus cher à destination » existe déjà. C’est pas un peu hypocrite ? Enfin il est dans son rôle …
    Quant à l’Europe dernier rempart contre la haine et le chaos on en a déjà soupé merci (bonne blague quand on voit que la création d’une entreprise comme Airbus aurait été empêché jusqu’à peu par les règles de l’UE).

    Répondre
    • Tout dépend du différentiel de prix du kéro dans les différents pays de l’UE (que j’avoue ignorer – mais je suis prèt à apprendre…) et du montant de cette taxe, de moins en moins hypothétique…
      Quant au second commentaire, tout à fait d’accord avec vous, on attend autre chose des chefs d’entreprises que de reprendre les éléments de langage politiciens du gouvernement!

      Répondre

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Les commentaires sont reservés aux Abonnés premium

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.