Avec plus de 31.000 réacteurs livrés, près de 13.400 avions volant avec ce moteur à l'heure actuelle, le CFM56 a fait entrer la France dans le cercle fermé des grands motoristes © Philippe Stroppa / Safran
Le Groupe Aéronautique & Espace Paris, en partenariat avec l’Amicale ISAE-SUPAERO ENSICA , organisent une conférence sur « La saga du CFM56 » le 23 octobre 2017 à l’Hôtel des Arts et Métiers, à Paris.
Pierre Alesi, ingénieur Arts et Métiers et ingénieur en chef du programme chez Snecma, prix Nessim Habif 2017, à qui l’on doit la « paternité » du CFM56, et ses jeunes collègues, présenteront ce réacteur, considéré comme le plus vendu dans le monde, ainsi que son évolution depuis les années...
4 commentaires
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L’idée d’un moteur de 10 tonnes (de poussée) est bien française, origine SNECMA. Celle-ci a cherché un partenaire: Pratt en premier, puisque PWA détenait à l’époque 8% au moins du capitale de Snecma. PWA a dit non: il fallait protéger son fétiche: le JT-8… Alors, RR qui était partenaire de Snecma sur le programme Concorde: pas d’intérêt pour RR… Alors, en fin de compte, pourquoi pas frapper chez GE? GE n’était pas grand chose en matière civile, mais il avait un corps HP qui correspondait, mais c’était un moteur secret (moteur F 101 de bombardier stratégique, donc inexportable!)
Il a fallu la tenacité de R Ravaud et l’entente avec G Neumann, le patron de GE pour vaincre toutes les réticences… Sans l’obstination de Snecma, pas de CFM! P Alesi saura le dire
Ne pouvant être à Paris à cette date, cette conférence sera-t-elle enregistrée et visible en replay sur Gadz.tv ?
En effet General Electric etait en charge de la partie chaude qui est la partie « noble ». Il semble que l’auteur de l’article se soit laisser emporter par son nationalisme :))
Oui enfin le vrai père du CFM56 c’est General Electric, qui était en charge de la conception du compresseur HP et de la turbine HP, autrement dit des modules les plus importants (et les plus difficiles à faire) dans un moteur d’avion. La Snecma n’a fait que deux moteurs civils toute seule : le Sam146 et le Silvercrest. L’histoire n’est pas terminée, mais à l’heure qu’il est quand même difficile d’affirmer qu’au moins un de ces deux moteurs est un succès industriel.
Mais je ne doute pas que Monsieur Alesi nous expliquera tout ça dans sa conférence.