Le groupe Latécoère est présent dans deux domaines d’activités : Aérostructures (58% du CA) et Systèmes d’interconnexion (42% du CA). © Latécoère
Le fonds de placement américain Searchlight Capital Partners a lancé une offre publique d’achat déposée le 16 septembre 2019. Entre le 9 et le 20 décembre, un total de 1.793.364 actions Latécoère a été apporté à l’offre. Searchlight Capital Partners a par ailleurs acquis 851.123 actions sur le marché, lui permettant de détenir 62.152.806 actions, représentant 65,55% du capital et 64,75% des droits de vote à l’issue de l’opération close au 20 décembre 2019.
Yannick Assouad, Directeur général de Latécoère, déclare : « Cette opération marque le passage d’une nouvelle étape pour le Groupe Latécoère qui peut à présent...
5 commentaires
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… et sans prendre la défense des banques françaises qui pourtant le méritent amplement (… mais en général ça déclenche un tollé :-)…) rappelons juste qu’elles ont toujours rendu leur argent aux clients qui le leur confient, ce qui signifie qu’elle ne l’ont pas perdu dans des projets rock&roll, qu’ils soient d’avions électriques, taxi volants urbains de tous poils sans pilote, ou pilules miracles qui rend tout le monde beau et intelligent 🙂
Mme Assouad était responsable d une division de Zodiac et l on sait tous comment c est terminée l aventure Zodiac. Quelle est son intérêt personnel dans cette transaction.
La vente de Latécoère est une preuve de plus qu en France il y a un manque de capital risque capable d’assurer le développement de grandes entreprises . Souriau aujourd’hui revendu à Eaton est un autre exemple. Pouvez vous me donner un exemple d entreprises allemandes de ce secteur passé sous contrôle d’un fond americain sans un soutien significatif du gouvernement allemand pour assurer la pérennité de l activité sur son sol. Je précise que je suis actionnaire individuel , 40 ans dans l aéronautique ,et client en son temps de Latécoère. A mon avis Latécoère va être vendu en deux alors que son équilibre reposait sur cette double compétence rare câblage/structure complexe symbolisée par les portes du B787. Adieu progressif des emplois structure à terme en France alors qu il y a une vrai compétence. Certains syndicats et le rachat avorté de certaines activités d’airbus ont aussi contribué à cette situation.
Entièrement d’accord avec Mikeul, la France (le gouvernement…) ne sait pas défendre ses entreprises et les banques et autres « capital risque » n’ont pas le courage nécessaire ni la fibre nationale pour défendre nos entreprises…
Les capital-riqueurs analysent le dossier… et se prononcent car ils ne sont pas philantropes, ayant à rendre des comptes et intervenir partout où c’est possible. Il suffit de se référer au dossier et nous aurons la réponse.
Pour cette raison, prendre Zodiac en référence me semble hasardeux : délicat de généraliser.
Par contre, dès qu’il s’agit de créer un front de sauvegarde d’une entreprise, on assiste rarement au regroupement de l’ensemble des forces, salariés en tête.
Quand cela va mal, la réponse franco-française : se mettre en grève et dégager les manageurs, car il faut une tête. Ajoutons le coût structurel du travail.
Notre gourvernement n’est pas omniscient me semble-t-il. Il est tout au plus en gestion quelques années. Comment une trentaine de décideurs élus pourraient modifier l’état d’esprit, la bonne entente – et la production – de 60 milions de tête chaque jour ?…
Peut-être gardons-nous une certaine idée de Noël à travers cette attente.
En 2003 Légo, au Danemark s’est relancé avec la participation de ses équipes. CQFD.
Latécoère n’est plus français, ne pleurons pas sur « le lait versé », mais il y a certainement à acquérir de l’expérience pour éviter que cela se généralise.
Je partage votre point de vue et le terme ‘ front de sauvegarde ». J ai utilisé le terme » capital risque » de manière générique car par nature investir ( private equity, actions,obligations…) est une prise de risque. Mon propos est de souligner notre incapacité à créer des montages permettant de donner une perspective à de belles sociétés aéronautiques ayant un savoir mais sous capitaliseés. Dans cette optique nos gouvernants biberonnés à l ENA sont mauvais si on les compare aux Allemands, anglais et italiens. On met en comparaison beaucoup plus d argent dans des montages pour des starts UP dont plus des 3/4 meurent ou se vendent à l étranger dans les 10 ans que dans le soutien à ces belles entreprises qui emploient aujourd’hui des milliers d emploi en France. Il faut effectivement pensé maintenant à l avenir en associant les individus salariés et actionnaires individuels à cette démarche plutôt que faire confiance à des politiques / banquiers ( ce sont les mêmes car il passent d un côté à l autre pour la plupart)