Le groupe Latécoère est présent dans deux domaines d’activités : Aérostructures (58% du CA) et Systèmes d’interconnexion (42% du CA). © Latécoère
L’annonce de la suppression de 475 postes en France, rendue publique le 25 septembre 2020, fait suite à la suppression d’environ 1.000 postes à l’étranger sur un total de 3.500 environ. Au global, le groupe Latécoère réduit d’un tiers ses effectifs totaux. Au 31 décembre 2019, il employait 5.187 personnes dans 13 pays différents.
Ce sous-traitant de rang 1 de l’industrie aéronautique a affronté la crise fortement affaibli. Il reconnaît qu’il « faisait face, avant même la crise de la Covid-19, à...
5 commentaires
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Avec Figeac Aéro, Latécoère, et certainement l’ensemble des sous-traitants régionaux, le tissu industriel de la grande région toulousaine commence à se désagréger…….. ça fait flipper, surtout quand on constate la quasi mono-industrie régionale , presque exclusivement orientée vers l’ aéronautique . Le secteur électronique a quasiment disparu en 20 ans ( Motorola Semiconductors, Freescale, Gigadisc , etc) ; les rares sous-traitants automobile n’arrêtent pas de réduire la voilure ( Bosch , Continental , Siemens existent ils encore ? )…….. reste un petit secteur pharmacie et la filière agro alimentaire……ça ne fera pas vivre Toulouse …….
Un nom chargé d’Histoire, devenu un pion du libéralisme mondial: 65% du capital entre les mains d’un fonds étranger, et seulement 0,58% entre les mains des salariés…
Un joyau Français, dépecé au fil du temps ( comme tant d’autres), où nos salariés nationaux ne représentent que 0,3% de l’effectif total mondial du groupe (5000).
La tentation de s’occuper des rosiers est grande…
En effet, il semble que le choix des avions de chasse en Suisse soit bien plus digne d’intérêt. Au fait, tel que le précise un autre article sur sujet de cette suppression de poste, Latécoère sortait déjà d’un plan social, et la pression tarifaire de la part des clients était pointée du doigt. Travaillant pour un autre sous-traitant, je peux corroborer ceci. En dépit de carnets de commande pleins (pre-covid) des efforts de plusieurs % par an sont demandés sur des tarifs pourtant contractualisés, alors que nos entreprises sont à grand peine bénéficiaires !!! Si Boeing est dirigé par des « Bean counters », Airbus aussi a son bataillon d’acheteurs intéressés sur le seul prix d’achat sans égard pour l’avenir de la filière.
Aucuns commentaires, ca n’intéresse personne…
Continuons comme ça : je perçois mon chômage partiel à tailler mes rosiers dans mon jardin, donc tout va bien, je vais bien !
Au contraire. Ca intéresse tout le monde dans le domaine aéronautique. Mais on ne fait pas les malins, courbant comme vous le dos en espérant mieux. Je commence à voir dans ma boite les premiers départs volontaires pour aller faire autre chose, et ca ne me dit rien qui vaille…