Le système d’interconnexion du câblage électrique du supersonique Boom que va fournir Latécoère compte plus de 103 kilomètres de câblage et plus de 45.000 connexions électriques. © Boom Supersonic
Boom Supersonic a choisi Latécoère pour développer l’architecture complète du système d’interconnexion du câblage électrique d’Overture, son projet d’avion commercial supersonique, ainsi que de son projet de moteur Symphony.
L’équipementier aéronautique de rang 1 Latecoere rejoint le réseau de fournisseurs mondiaux de Boom Supersonic. Dans le cadre de cette collaboration, les équipes du bureau d’études de Latécoère à Toulouse (France) travailleront de concert avec les ingénieurs de Boom pour définir l’architecture complète du système d’interconnexion du câblage électrique (EWIS), système central pour l’avion supersonique Overture et sa motorisation Symphony.
L’EWIS comptera plus de 103 kilomètres de câblage et plus de 45.000 connexions...
3 commentaires
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En début d’année, la presse économique s’était fait l’écho des exigences de l’actionnaire américain de référence d’effacement de la dette « PGE » (COVID) pour lui-même ré-injecter du capital et maintenir la boutique Laté en l’air.
Espérons qu’en se faisant (laissant ?) embarquer dans l’aventure boom 💣 elle n’y laissera pas encore des plumes…
Bonjour
Encore un projet dont il est difficile de comprendre la raison d’être et la capacité à être poursuivi jusqu’à certification.
Pendant des décennies, les inventeurs et les concepteurs d’avions ont ouvert des portes, créé des aéronefs, les ont améliorés pour répondre à une demande qui pouvait se résumer par plus loin, plus vite, moins cher.
Mais nous sommes nombreux à avoir modifié le paradigme.
Nous sommes nombreux à y avoir ajouté “ à moindre empreinte environnementale”.
Quitte à rogner sur le “plus vite” et “plus loin”.
Ce supersonique, comme les eVTOL urbains nous apparaît comme étant sourd à cette évolution.
C’est alors une course de vitesse pour le financement de ces projets. Alors que la prise de conscience environnementale croît, le nombre d’investisseurs qui identifie un retour raisonnable sur leur investissement, décroît.
L’enjeu est de taille.
Le développement et la certification d’un avion traditionnel coûte environ 10 milliards et à peu près autant pour ses moteurs.
Sur quel marché, sur combien de modèles, BOOM espère-t-il amortir ce développement ?
LATECOERE fait bien sûr la même analyse.
Mais en tant que fournisseur, ils vendent leur prestation.
A un moment où les grands projets électriques aéronautiques se font rares.
Tout n’est pas juste dans votre commentaire :
« rogner sur le “plus vite” et “plus loin” ; les nouveaux Airbus et Boeing volent plus vite et vont plus loin.
« moins cher » ; pour les futurs passagers de Boom Supersonic le coût n’est pas un facteur.
“à moindre empreinte environnementale” ; question d’empreinte carbone, quel sera le résultat avec le carburant Boom ? Quel sera le ressenti au sol du Bang sonique du Boom ?…
Si le projet va techniquement à son terme, si le résultat colle avec le cahier des charges demandé par l’administration, nous serons nombreux à l’admirer comme nous admirions le Concorde.
« Sur quel marché, sur combien de modèles, BOOM espère-t-il amortir ce développement ? » Question capitale !
Un fait sympathique, le nom de Latécoère associé à ce projet défricheur du ciel …