Le GIFAS accompagnera 150 PME vers la sortie de crise

La ministre déléguée chargée de l’Industrie, Agnès Pannier-Runacher, a annoncé le 28 octobre 2021 le lancement d’un dispositif porté par le Groupement des industries françaises aéronautiques et spatiales (GIFAS). 150 PME « les plus impactées » vont bénéficier d’un accompagnement stratégique de sortie de crise.

Piloté par la Direction générale des Entreprises (DGE), et opéré par le GIFAS, le nouveau dispositif lancé par le gouvernement vise à accompagner 150 entreprises de la filière aéronautique « les plus fragilisées. »

Les entreprises seront identifiées par le GIFAS, en lien avec le ministère chargé de l’industrie.

L’accompagnement des entreprises est annoncé par l’État comme un soutien supplémentaire aux PME qui bénéficieront de quatre « modules »  qui pourront être cumulés:

• Diagnostic d’entreprise – accompagner les entreprises dans la définition d’une stratégie de traversée de crise.
• Adaptation à la crise – accompagner les entreprises identifiant un besoin de changement structurel.
• Diversification – accompagner les entreprises dans la mise en place d’une stratégie de diversification.
• Reprise d’activité – identifier et résoudre les risques financiers, techniques et d’approvisionnement d’après-crise.

Concrètement, les entreprises se verront proposer un accompagnement par des consultants, pendant 10 à 15 jours par entreprise.

Le dispositif sera financé avec une enveloppe qui pourrait représenter jusqu’à 3 millions d’euros prise sur les 100 milliards du dispositif France Relance. Il sera expérimenté d’ici la fin 2021 et déployé début 2022.

Le secteur de l’aéronautique représente plus de 1.000 entreprises et 250.000 emplois directs.

Agnès Pannier-Runacher a déclaré : « Après plus d’un an et demi de crise sans précédent, la filière aéronautique française a désormais toutes les cartes en main
pour poursuivre son rebond et retrouver le chemin de la croissance. Avec ce nouveau dispositif, nous poursuivons et renforçons le travail d’accompagnement de nos PME et ETI les plus fragilisées, et veillons à la bonne santé de l’écosystème dans son ensemble. »