Au fil des récentes éditions, le salon aéronautique du Bourget est devenu plus austère et plus affairé, à l’image de l’industrie elle-même pour laquelle ce rendez-vous biennal est d’abord une occasion de faire des affaires. La passion ne se libère plus qu’au cours des journées grand public. Et cette année, le clivage sera encore plus visible. Au cours des cinq premières journées dites professionnelles, les présentations en vol seront modestes. Une vingtaine d’aéronefs seulement sont inscrits et tous ne...