Les gadzarts font le point sur le déploiement de Galileo

L’alternative européenne au GPS se concrétise. Moins connu que le GPS, le projet Galileo fait à nouveau parler de lui. Repoussée d’année en année, sa date de mise en service serait, cette fois, fixée à la fin de l’automne 2014.
Ce système de positionnement, en s’appuyant sur la mise en orbite de 25 à 30 satellites, offrira une meilleure précision que le GPS, actuellement utilisé dans la plupart des pays du monde. Les pays situés dans les plus hautes latitudes – en Europe du Nord, entre autres – profiteront également d’une meilleure couverture, grâce à une inclinaison plus importante des satellites Galileo par rapport à l’équateur.

Enfin, le signal devrait être plus facile à capter pour les appareils compatibles et moins sujet aux interférences. Propriété de l’Union européenne, la mise en œuvre des activités techniques a été confiée à l’Agence Spatiale Européenne (ESA) et l’Agence pour le Global Navigation Satellite System européen (GSA). Le centre de sécurité principal de Galileo est situé à Saint–Germain-en-Laye, dont la mission principale sera d’assurer une veille continue de la sécurité du système Galileo.

Le lundi 17 Mars 2014 une conférence traitant du déploiement de Galileo est organisée à la Maisons des Arts et Métiers à Paris, au cours de laquelle Oliver CROP, chef du centre de sécurité système de Galileo à Saint-Germain en Laye explicitera ce programme en vue de mieux comprendre les enjeux de ce projet spatial, ainsi que l’importance du centre de Saint Germain.

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