Le 12 novembre 2014, à 17h03, le Centre européen d’opérations spatiales de Darmstadt a annoncé le succès de l’atterrissage de Philae, après un voyage de 10 ans à travers notre système solaire. Sept heures plus tôt environ, l’atterrisseur Philae s’était séparé de la sonde Rosetta – développée et construite par Airbus Defence and Space Airbus Defence and Space a également contribué à Philae, à travers la conception des systèmes électriques, l’intégration, les tests et en fournissant le train d’atterrissage. et maître d’œuvre pour le compte de l’Agence Spatiale Européenne (ESA) – pour entamer sa lente descente vers la surface de la comète.
A la vitesse d’un mètre par seconde, le tripode a réussi à se poser sur le site d’atterrissage prévu. Pour éviter de rebondir sur la surface de la comète, Philae, qui pèse environ 100kg sur Terre mais moins de 2g sur la comète, dispose d’un système d’atterrissage complexe doté d’un amortisseur. Il s’est ensuite arrimé au sol à l’aide de deux harpons et de trois vis à glace. Philae et ses 10 instruments scientifiques vont maintenant démarrer leur travail, après avoir collecté un premier lot de données lors de la descente. Les données collectées vont transiter par la sonde Rosetta avant de parcourir les 490 millions de kilomètres qui séparent la comète de la Terre.
La mission Rosetta va permettre aux scientifiques de mieux comprendre la formation de notre système solaire, il y a près de 4,6 milliards d’années, à partir de la matière primordiale. Les comètes constituent de véritables « congélateurs cosmiques » qui ont préservé, dans son état originel, la matière ayant donné naissance aux planètes du système solaire, avant sa transformation par les radiations solaires et les processus géologiques.
L’atterrissage du module Philae de la sonde spatiale Rosetta sur la comète 67P, en place depuis quatre milliards et demi d’années, et après un voyage de dix ans, constitue un exploit historique. Il confirme que l’Europe unie, celle de l’ESA, est capable des plus grandes ambitions et que les ingénieurs et scientifiques du Vieux Continent n’ont rien à envier de leurs collègues américains.
La NASA ne s’y est pas trompée : sans perdre une minute, mercredi, John Grunsfeld, administrateur adjoint de l’agence (et ancien astronaute) a envoyé un message de chaleureuses félicitations à l’ESA, soulignant la grande valeur des enseignements qui seront tirés de cette mission. La NASA a d’ailleurs développé trois des instruments embarqués par Philae, contribuant ainsi « à un grand jour pour l’exploration spatiale »
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Succès pour Rosetta
On est vraiment des dindes !
Une comète qui a ses composés qui se volatilisent sous les effets des rayonnement solaires... mais pas une petite sonde faite d'électronique (d'il y a 10 ans). Les rayonnements gama, X, et j'en passe n'ont aucun effet sur cette électronique... ? On est vraiment des dindes !
Succès pour Rosetta
J'ai deux questions - pour la rédaction ou tout lecteur - concernant cet exploit à tous points de vue mais particulièrement en matière de flight dynamics.
Tout d'abord, la comète P67 était-elle le seul choix possible de la décénie ou bien a-t-elle été préférée à d'autres sur la base de certains critères ? Alors, lesquels ?
Philae a rebondi de près d'un km ; en quasi absence de gravité, pourquoi s'est-il reposé plus loin plutôt que de repartir à jamais dans l'espace profond ?
Merci d'avance pour toute réponse.