Créée en 1961, l'IPSA est habilité depuis 2011 à délivrer des titres d'ingénieur © IPSA
En partenariat avec l’institut IPSOS, l’IPSA a mis en place un observatoire des métiers de l’air et de l’espace avec pour objectif de faire le point sur les attentes du secteur aéronautique. Pas de grande révélation dans cette étude qui montre l’importance des recrutement futurs dans le domaine des drones et de l’intelligence artificielle. Habilité depuis cinq ans à délivrer des diplômes d’ingénieur, l’Institut Polytechnique des Sciences Avancées (IPSA) a confié à l’institut IPSOS le soin de consulter 200 dirigeants du secteur aéronautique et spatial de manière à recueillir leurs attentes quant à la formation des diplômés qui sortent de l’établissement. L’occasion aussi pour l’IPSA de faire le point sur son offre de formations.
De l’aveu même de Francis Pollet, directeur général de l’IPSA, les résultats de cette étude ne sont pas surprenants et traduisent les « profondes transformations technologiques » du secteur.
Il ressort de cette étude que les chefs d’entreprise du secteur aéronautique et spatial estiment que les technologies les plus créatrices d’emploi seront les drones (53% des avis), l’intelligence artificielle (42%) puis l’aviation électrique (39%). Les métiers qui recruteront le plus dans les années à venir sont ceux portant sur les méthodes, les process d’industrialisation (pour 43% des avis) et la production (36%). Ainsi, les domaines qui nécessiteront le plus de recrutements sont la recherche et le développement (44% des avis) et la production (33%). En termes d’attentes à l’égard des diplômés, les sondés insistent davantage sur leurs capacités plutôt que sur leurs connaissances.
Enfin, les dirigeants d’entreprises du secteur sont confiants et optimistes : 94% d’entre eux estiment que le secteur se porte bien.
L’intégralité du rapport de l’observatoire de l’IPSA est consultable sur le site de l’école.
F.M.
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