Deuxième grève des pilotes de l'ESMA en un mois. Le dialogue entre la direction de l'école et le SNPL ne parvient pas à s'installer. © Gil Roy / Aerobuzz.fr
En 2012, le personnel de l’ESMA avait accepté d’importantes réductions de salaires pour éviter le dépôt de bilan. Le SNPL précise que, pour leur part, les personnels navigants techniques avait, à l’époque, consenti à une baisse de l’ordre de 20%. Ces efforts n’avaient pas empêché la mise en redressement judiciaire et en 2013 la liquidation de la société rachetée en 2014 par le groupe chinois HNA via une filiale européenne.
En février 2016, HNA Chine a pris le contrôle de l’ESMA...
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Le 16 décembre 2016, la direction de l’ESMA nous a fait parvenir le communiqué de presse suivant, intitulé » L’actionnaire de l’ESMA intervient suite à l’annonce de la grève du 12 et 13 Décembre 2016 » :
« A ce jour, nous contrôlons la situation. Arrivés il y a seulement 9 mois au capital
de la société ESMA, en Février 2016, l’actionnaire a aujourd’hui investi 4 Millions d’Euros dans l’école.
Cet investissement a d’ores et déjà permis de régler une partie des dettes sociales et fournisseurs, précédemment observées dans les exercices passés.
L’actionnaire final a pu faire l’acquisition des actions de la société en début d’année.
La situation difficile qu’a pu connaitre l’école ces dernières années est en cours d’amélioration, puisque des investissements ont déjà été réalisés par l’actionnaire, permettant ainsi de préparer l’accroissement d’activité.
Ce dernier informe par ailleurs, qu’en fonction des résultats obtenus et du prochain bilan, une réévaluation des salaires pourra alors avoir lieu.
Pour rappel, lors du redressement judiciaire, l’école ne comptait plus de 69 salariés. A ce jour, grâce au redéveloppement de l’école,
ce sont 96 salariés qui travaillent pour l’établissement, tous secteurs confondus. De nombreux projets et contrats sont par ailleurs en cours de négociation, permettant ainsi à l’école d’envisager un développement certain de son activité.
Nous portons une attention particulière à la demande du SNPL, et nous tachons au plus vite, de pouvoir y donner suite. »